Elle le mouche. Vendredi, peu de temps après l'annonce de Benjamin Griveaux de renoncer à poursuivre sa campagne pour la mairie de Paris, Christophe Barbier, éditorialiste sur BFMTV, avait pris la parole pour analyser à chaud la situation. Pour rappel, L'ancien porte-parole du gouvernement a pris cette décision après la diffusion sur internet d'images à caractère sexuel qui lui sont attribuées.
"C'est un coup de tonnerre politique. Non seulement municipal mais aussi national. Parce que c'est un tout proche d'Emmanuel Macron qui est frappé et qui est à terre aujourd'hui", avait débuté l'homme à l'écharpe rouge. "C'est aussi une illustration de notre époque, avec cette puissance des réseaux sociaux. Les vidéos postées et les messages envoyés peuvent se retourner contre vous. Quand on est un homme ou une femme publique, il faut le savoir", a lancé Christophe Barbier. Et de lancer : "Quand on brigue des ambitions, il faut se tenir. C'est le naufrage personnel d'un homme. Il n'a pas su contrôler son hubris. Il savait qu'il était attendu au tournant. Il a fauté !". En conclusion, l'éditorialiste de BFMTV a estimé : "Il n'a que ce qu'il mérite !".
Des propos qui ont visiblement très agacé le camp Griveaux. Invitée sur BFMTV samedi, Marie-Laure Harel, élue parisienne et proche l'ancien candidat de la mairie de Paris, a tenu à recadrer à l'antenne et face à lui, l'éditorialiste Christophe Barbier. "J'ai été assez choquée de vos propos ! Je veux vous le dire. Je n'ai pas du tout aimé vous entendre dire que Benjamin Griveaux n'avait que ce qu'il méritait", a confié la femme politique. Et d'ajouter : "Personne ne mérite ça ! Benjamin Griveaux est un homme, un papa, un époux. Je pense qu'aucune famille ne mérite d'être bafouée et humiliée de la sorte."
"Je crois que ni lui, ni la vie politique ne méritent ce genre de choses. Je pense que nous ne le méritons pas. Aucun Français ne mérite que les campagnes françaises se déroulent dans les bennes à ordure comme c'est le cas. J'espère que vous le regrettez", a poursuivi Marie-Laure Harel. Et de conclure : "Vous ne pouvez pas dire que Benjamin Griveaux mérite ce qui lui est arrivé. Vous ne faites ça à personne, ni à lui, ni à vous". puremedias.com vous propose de visionner la séquence.