Pierre Palmade "est catastrophé" et "a honte". Quatre jours après le terrible accident de la route qu'il a provoqué et qui a fait quatre victimes ce week-end, l'acteur de 54 ans "se réveille peu à peu et réalise l'horreur de ce qui s'est passé, de ce qu'il a causé", a indiqué Hélène Palmade, sa soeur à l'Agence France Presse (AFP).
"L'idée d'avoir détruit la vie de cette famille le dévaste", assure Hélène Palmade. Il prie, et nous avec lui, pour que [les victimes] s'en sortent avec le moins de séquelles possibles. Il prie. Il prie vraiment. Il ne pense qu'à eux. Il assumera toutes les conséquences de ses actes avec la conscience terrible qu'il ne pourra jamais réparer le mal qu'il a fait. Aussi vain que cela puisse paraître, Pierre leur demande pardon du plus profond de son âme", a-t-elle ajouté.
Vendredi dernier, en début de soirée, Pierre Palmade avait été transporté en "état d'urgence absolue" dans un hôpital du Val-de-Marne après un grave accident de la route impliquant trois véhicules. L'acteur s'est "retrouvé incarcéré dans sa voiture après un choc avec deux autres véhicules", avait révélé le "JDD" et l'Agence France Presse (AFP). Selon RTL, "c'est la voiture de Pierre Palmade qui aurait dérivé, percutant de pleine face celle de la mère de famille. Une troisième voiture est impliquée dans la collision, avec à son bord, un homme de 80 ans".
Depuis, une enquête pour homicide et blessures involontaires a été ouverte puisque la femme enceinte de sept mois a perdu son bébé et que son fils de six ans reste toujours plongé dans le coma. Leur pronostic vital est toujours engagé. A l'origine de ce terrible accident de la route, Pierre Palmade a été "testé positif à la cocaïne et aux médicaments de substitution".
Mise à jour : Vendredi 17 février 2023 à 19h. L'humoriste a été mis en examen et placé sous contrôle judiciaire avec bracelet électronique. "Pierre Palmade a été placé sous assignation à résidence, au sein d'un service d'addictologie d'un hôpital, sous surveillance électronique", a déclaré dans un communiqué le procureur de Melun Jean-Michel Bourlès. Le parquet fait appel de la décision du juge des libertés et de la détention.