Il a fait entendre son courroux ! Hier soir, dans "Touche pas à mon poste", Cyril Hanouna a organisé un débat sur C8 autour des accusations contre la mère de Yuriy révélées par "Libération" mardi. Pour rappel, Yuriy est un jeune garçon de 15 ans qui a été violemment agressé le 15 janvier dernier par une dizaine d'individus à Paris. Souffrant de plusieurs graves fractures au niveau du crâne, il a passé plus d'une semaine dans le coma. En parallèle de cette affaire, "Libération" a révélé que la mère de l'adolescent était accusée par plusieurs femmes franco-ukrainiennes de "travail dissimulé, travail illégal et traite des êtres humains".
Pour en parler, l'animateur a reçu sur son plateau Benjamin Amar, représentant de la CGT, dont le syndicat est impliqué dans les révélations de l'affaire liée à la mère de Yuriy. "Vous avez un travail journalistique. Mais la réalité du problème existe depuis des mois. Ca n'exclut pas la totale compassion vis-à-vis de cette femme sur le problème concernant son enfant", a déclaré le syndicaliste.
Assis à côté de lui, Benjamin Castaldi a estimé que le moment n'était pas opportun pour "Libération" de révéler ce genre d'accusations. En quelques secondes, le chroniqueur a fulminé : "Il y a un môme qui s'est fait tabasser. On vient nous expliquer un truc très grave à ce moment-là. Je trouve ça scandaleux ! Ca me révolte ! Je vous le dis tout de suite ! Votre pub que vous faites maintenant, c'est révoltant ! C'est nul ! Je pense ce que je veux, on est en démocratie encore !".
"Mais les salariées qui se plaignent de la mère de...", a tenté de répondre Benjamin Amar. Et de se faire couper, avec véhémence par Benjamin Castaldi : "Ce n'est pas le propos ! Il vient nous parler d'un problème judiciaire, effectivement, très grave. On nous le sort au moment où un môme s'est fait défoncer la gueule à coups de marteau ! Je m'en fous de savoir ce qui s'est passé avant ou après !". En face, Isabelle Morini-Bosc a glissé : "Mais c'est toi qui t'en fous !". "Tu me laisses finir ou pas !? C'est ouf !", a crié Benjamin Castaldi. Avant de lâcher : "Mais ces femmes, ce n'est pas le problème d'aujourd'hui !". puremedias.com vous propose de visionner la séquence.