La riposte. Dans un communiqué ce jeudi, C8 a fait part de sa "stupéfaction" après l'annonce des sanctions décidées "par le président du CSA Olivier Schrameck et son collège à l'encontre de l'émission 'Touche pas à mon poste'". En effet, hier, le Conseil supérieur de l'audiovisuel s'est prononcé sur deux séquences de l'émission de Cyril Hanouna et a condamné la chaîne à ne pas pouvoir diffuser de séquences publicitaires dans "TPMP", ainsi que "15 minutes avant et 15 minutes après sa diffusion", pendant trois semaines. Une lourde sanction financière, qui pourrait coûter à C8 de 2 à 3 millions d'euros.
"Ces sanctions, qui visent à priver de ressources publicitaires l'émission phare de la chaîne pour durée de trois semaines, frappent par leur caractère disproportionné et discriminatoire", critique C8, ajoutant qu'elles "témoignent du traitement inéquitable dont 'Touche pas à mon poste' est victime de la part du CSA, alors que de nombreuses problématiques diffusées à la télévision et à la radio ne font quant à elles l'objet d'aucune réaction."
La chaîne du groupe Canal+ indique qu'elle a eu l'occasion "à plusieurs reprises d'alerter M. Olivier Schrameck dans différents courriers sur ce sujet" et se plaint "plus globalement de l'acharnement subi par la chaîne et son programme phare". "Ces sanctions vont inévitablement fragiliser l'équilibre économique de la chaîne. C8 prendra toutes les mesures juridiques appropriées", conclut le communiqué.