A la rentrée, Alessandra Sublet a arrêté de présenter "C à vous", désormais animé par Anne-Sophie Lapix. L'animatrice présente dorénavant, toujours sur France 5, "Fais moi une place", un nouveau magazine de prime time dans lequel elle s'invite dans la maison de personnalités et qu'elle co-produit avec Pierre Antoine Capton (Troisième Oeil Productions).
Pour la première, diffusée fin octobre, Alessandra Sublet s'est rendue en Sicile, chez Carole Bouquet. L'émission a réuni 1,1 million de téléspectateurs, soit 4% du public. Pour la deuxième, programmée le 1er décembre prochain, elle ira en Irlande, chez Pierre Perret. Invitée demain de "Médias, le magazine", l'émission sur les médias de France 5 présentée par Thomas Hugues, l'animatrice a indiqué avoir un budget très faible pour tourner ce programme.
"Quand on produisait C à vous, on le faisait avec 3, voire 4, fois moins d'argent que le Grand Journal. Aujourd'hui, je fais Fais moi une place avec 3, voire 4, fois moins d'argent que n'importe quelle émission de voyage", a expliqué l'animatrice qui a précisé bénéficier "d'un peu plus de 100.000 euros" de budget par émission. C'est peu pour un programme qui nécessite de déplacer toute une équipe à l'étranger et qui utilise des drones pour faire des vues aériennes.
Du coup, la production fait attention à ses dépenses. "C'est sûr que quand on négocie nos tarifs, on essaye de faire attention. Et pourtant c'est une émission qui n'apparait pas être si peu chère", a-t-elle ajouté avant de lancer en riant : "Je ne suis presque pas payée dessus autant le dire!". Alessandra Sublet a ensuite assuré ne pas gagner non plus énormément d'argent comme productrice sur ce programme. "Il faut arrêter de rêver. Vous ne dégagez pas des marges d'enfer sur des émissions comme ça. De toute façon, ne vous en faites pas Fais moi une place en allant voir France 5 en leur disant : j'aimerais gagner ma vie avec cette émission-là. C'est impossible !". Alessandra Sublet a expliqué vivre avec l'argent mis de côté ces dernières années : "J'ai les moyens de pouvoir me faire plaisir, et gagner un peu moins."