Cela devait arriver : les Anonymous ont pris position dans le conflit israélo-palestinien. Le célèbre réseau "hacktiviste" a annoncé avoir piraté 650 sites d'institutions privées et publiques israéliennes dans une attaque baptisée "OpIsrael". Les pirates ont notamment indiqué qu'ils avaient pris pour cible la puissante Bank Of Jerusalem et ont tweeté que "la base de données de la banque [avait] été supprimée".
Voici ce que déclarent les pirates du web dans communiqué : "Pendant trop longtemps, les Anonymous se sont contentés comme le reste du monde de regarder avec désespoir le traitement barbare, brutal et méprisable du peuple palestinien" par l'armée israélienne. "Mais quand le gouvernement israélien a menacé publiquement de couper internet et toutes les autres télécommunications entrant ou sortant de Gaza, ils ont franchi une ligne", ont-ils ajouté.
A l'heure actuelle, le site de la Bank Of Jerusalem est totalement indisponible. Cette attaque informatique conséquente rappelle que les Anonymous, qui se réclament du droit à la liberté d'expression, peuvent s'attaquer massivement à un Etat. On se rappelle de leur implication pendant le Printemps Arabe ou de leurs piratages de Sony, d'Amazon, de Visa. Plus proche de nous, on se souvient de celle du site de l'Express, après que Christophe Barbier leur avait consacré un edito à charge.
L'opération "Pilier de Défense" menée par Tsahal contre la bande de Gaza a déjà fait plus de 90 morts côté palestinien alors que les tirs de roquettes du Hamas ont, quant à eux, coûté la vie à trois Israéliens.