"Un homme sur deux ou trois est un agresseur". Le 14 février dernier, avec cette déclaration choc publiée dans le cadre d'une interview accordée au magazine "L'Obs", Caroline de Haas mettait le feu aux poudres et se retrouvait au coeur d'une intense polémique. Suite à cet épisode, la cofondatrice du mouvement "Osez le féminisme" avait décidé de quitter les réseaux sociaux. Une semaine plus tard, elle avait porté plainte contre Dominique Besnehard qui avait fait part, sur le plateau de CNews, de son envie de "la gifler".
Un peu plus d'un mois après l'éclatement de cette polémique et sa temporaire mise en retrait des médias, Caroline de Haas est sortie de son silence hier soir sur le plateau de "Quotidien", le talk-show animé par Yann Barthès sur TMC. L'occasion notamment pour elle de revenir sur l'interview accordée à "L'Obs". "Ça me fait sourire jaune" a-t-elle lâché après que Yann Barthès eut relu le titre du papier. "Ça m'a beaucoup interpellé sur mon rapport aux médias et le rôle de la presse dans ce pays" a-t-elle poursuivi, expliquant que ses propos avaient été "déformés".
Après être revenue sur le sens de la formule, qui était plutôt une interrogation selon elle, Caroline de Haas a pointé la "malveillance" du journaliste de "L'Obs". "Le journaliste, délibérément, veut me faire passer pour une outrancière, pas pédagogique et pas sérieuse" a-t-elle taclé, arguant que "c'est ça qui a été le plus dur dans cette interview". "Qu'on ne soit pas d'accord avec moi et que mes propos dérangent, ce n'est pas un problème (...)" a-t-elle ensuite précisé.
Caroline de Haas a ensuite avoué avoir "envoyé un SMS au journaliste" de "L'Obs". Selon ses dires, ce dernier lui aurait répondu : "Vous savez très bien que le titre reflète le fond et la forme de votre pensée". "Je me suis dit que ce journaliste n'est pas un journaliste en fait, c'est un militant anti-féministe qui a vocation à écrire des papiers pour briser des gens" a-t-elle ensuite asséné. puremedias.com vous propose de revoir cette séquence.