Chez les utilisateurs de Twitter, on appelle cela un "tweetclash". Le socialiste Arnaud Montebourg n'a pas aimé qu'un journaliste de Libération ironise sur son action politique et au soutien à l'idée d'organiser un référendum en Grèce au sujet du soutien économique décidé ces derniers jours par les dirigeants de la zone euro.
"Le FN et Montebourg soutiennent Georges Papandréou. Ca va lui faire chaud au coeur" écrivait Jean Quatremer, qui suit les affaires de l'UE pour Libé, sur son compte Twitter. "Les attaques sectaires de Jean Quatremer contre mes positions deviennent lassantes de malveillance. Qu'en pense Libération ?" lui a alors répondu Arnaud Montebourg.
Nicolas Demorand, directeur de la rédaction du quotidien, décide alors de réagir à son tour via son propre compte. Le patron de Libération a alors apporté son soutien à son journaliste en s'adressant à Arnaud Montebourg : "J'en pense que "Libération" et "libre" sont des mots de la même famille. Et que @quatremer est le meilleur journaliste sur l'UE. "Ligne éditoriale" et "ligne du parti" ne sont pas des mots de la même famille. Et la liberté est bien le sujet".