Ce jeudi, Médiamétrie a publié les audiences du média radio pour la vague septembre-octobre 2020, la première de la saison. Si la matinale de France Inter remporte de nouveau le match, qu'en est-il de la bataille que se livrent les humoristes des différentes stations chaque matin ?
A 8h45, les humoristes tournants de France Inter sont toujours leaders et affichent 1.940.000 auditeurs, en hausse de 155.000 paires d'oreilles sur un an (+46.000 par rapport à la vague atypique de mai-juin 2020*). À noter que le quart d'heure durant lequel Charline Vanhoenacker propose son court billet de 7h55 est écouté par 2,04 millions de fidèles, en baisse sur un an (-98.000) mais en hausse sur une vague (+92.000).
Laurent Gerra fait pour sa part rire 1.793.000 fidèles sur RTL à 8h45. Sur un an, l'imitateur progresse de 140.000 auditeurs (-101.000 sur une vague). Il fait désormais plus du double de l'audience de Nicolas Canteloup au même horaire sur Europe 1. Ce dernier n'amuse plus que 802.000 aficionados sur Europe 1, en repli de 49.000 fans sur un an (-69.000 sur une vague).
Nicolas Canteloup est ainsi distancé par Willy Rovelli. À 8h55, l'humoriste de France Bleu met les points sur les i pour 920.000 auditeurs, en baisse sur un an (-53.000 auditeurs) mais en hausse sur une vague (+70.000). En progression sur RFM, Marc-Antoine Le Bret fédère 370.000 habitués à 8h20 (+8.000 sur un an, +78.000 sur une vague) avec son "Le Bret du faux". Désormais sur Rire et Chansons depuis le début de cette saison, Les chevaliers du fiel font s'esclaffer 92.000 personnes à 8h10, un quart d'heure en baisse de 55.000 auditeurs sur un an et stable sur une vague.
Source : 126.000 Radio Médiamétrie septembre-octobre 2020. Audiences en quart d'heure moyen. Lundi au vendredi. Les comparaisons exprimées le sont sur un an (septembre-octobre 2019 vs septembre-octobre 2020) et sur une vague (mai-juin 2020 vs. septembre-octobre 2020).
*Pour rappel, la vague mai-juin 2020 était notablement courte - 9 semaines contre 13 habituellement - et à des dates modifiées en raison de l'impact de la crise de la COVID-19. Les programmes des stations ont eux aussi été souvent perturbés pendant la période.