Une situation que Matthieu Noël tourne en dérision avec brio. Ce matin, Médiamétrie a publié les audiences radio de la période septembre/octobre 2017 et les résultats ne sont guère bons pour la station Europe 1. En effet, après avoir reconstruit la quasi-totalité de sa grille, la radio désormais présidée par Arnaud Lagardère n'a fédéré en moyenne que 3,89 millions d'auditeurs et s'est fait largement devancer par RMC. De plus la station de la rue François 1er est talonnée par France Bleu, qui n'a que 50.000 auditeurs de retard sur elle.
Ainsi, dans la matinale de Patrick Cohen ce jeudi, Matthieu Noël a ironisé sur les premiers chiffres de l'étude, provoquant l'hilarité dans le studio. "On est au coude-à-coude avec France Bleu ! Il faut qu'on fasse gaffe, Alouette et Radio Courtoisie sont en embuscade ! Comme disait Aimé Jacquet en 1998, il va falloir muscler notre jeu les gars", a démarré l'humoriste d'Europe 1, avant de lancer : "Au deuxième trimestre, on va arrêter les petits ponts, les fair-plays, les interviews haut de gamme d'André Téchiné ; on va commencer à casser des jambes. En purée, il va retrouver ses tibias, Yves Calvi."
"Pour rattraper Bourdin, je propose un nouveau rendez-vous à 8h15. Patoche direct ! Avec chaque jour, un invité politique différent, mais un jour sur deux, Nadine Morano, et un jour sur trois, Robert Ménard !", a ajouté, amusé, le trublion de la matinale de la station bleue. Il a confié qu'il "y avait de la déception ce matin dans la rédaction" : "Alors que le guichet du Pôle emploi du 8e étage tend ses bras à tous ceux qui n'ont pas la chance comme moi d'être en CDI, je tiens à remercier tous nos auditeurs, Chantal, José, Myrtille, Jean-Christophe, Garance et toute l'équipe du service psychiatrique de Sainte Anne qui suit Philippe Vandel et Julie."
Matthieu Noël s'est ensuite moqué de son nouveau patron, Frédéric Schlesinger, "qui après avoir dissous 17 Lexomil dans son café", "a traversé la rédaction avec le même regard que Napoléon devant Moscou en flammes". "Il s'est ensuite arrêté devant Hélène, Vincent, Axel et moi pour nous féliciter personnellement du succès de notre quart d'heure des figures libres, qui, soit dit en passant, met une grosse pile à Tropiques FM, un énorme taquet !", a lâché le comique, avant de ressortir une archive comme il en a l'habitude : "Quelle ne fut pas notre déception quand Schlesinger a déclaré : 'Il faut en effet que je me sépare de quatre d'entre vous'. On a beau ne pas être fort en maths, on a compris qu'il n'y aurait pas de prime !"
Assurant qu'il n'allait "pas se laisser faire", le chroniqueur a ordonné "que l'on recompte", car "on l'a fait pour la présidentielle américaine" et "pour l'UMP", alors "on peut le faire Europe 1". Il a poursuivi en raillant "les scoops" de la station, "l'équipe hyper rouillée" avec "un sérieux irréprochable" : "Amis auditeurs, de grâce, revenez. On s'est donné un mal fou chaque matin. C'est dommage !" puremedias.com vous propose de visionner la séquence.