Ce matin est sorti "Love Songs", le très attendu nouvel album de Vanessa Paradis, réalisé par Benjamin Biolay. Le chanteur, qui a écrit plusieurs des titres de ce double-album, n'a pas apprécié une critique publiée ce week-end dans "Le Monde". Dans un article intitulé "Avec Vanessa, comme avec Carla, c'est du sérieux", Véronique Mortaigne a sévèrement égratiné le disque de la chanteuse, qui est déjà numéro 1 des ventes.
"Vanessa Paradis a choisi de publier un double album, Face A et Face B, un gros gâteau, là où l'on aspirerait à davantage d'exigences économes", écrit notamment la journaliste. Véronique Mortaigne n'a pas beaucoup apprécié les arrangements musicaux et dénonce notamment l'usage de "tambourins folk". Des critiques qui ont fortement agacé le chanteur de "La Superbe" qui a tenu à régler ses comptes sur Twitter. "Chère V. Folcoche Mortaigne, je pensais qu'après 37 ans de boutique vous arriveriez enfin à reconnaître un tambourin! Même pas!!!", a tweeté hier le chanteur sur son compte officiel, en indiquant que les percussions avaient été faites avec des maracas.
Les relations entre le chanteur et cette journaliste sont tendues depuis longtemps. A la sortie de "Vengeance", le dernier album du chanteur, elle avait cruellement titré sa critique : "Benjamin Biolay perd de sa superbe". Du coup, hier, Benjamin Biolay a directement pris à partie la journaliste en l'accusant d'avoir un problème personnel contre lui : "Quand une journaliste vous insulte pendant 15 ans, pensez-vous qu'on peut régler ça avec un petit cadeau ou du cash? Un conseil ?", a-t-il écrit avant de l'accuser, dans un dernier message, d'avoir copié/collé des phrases de ses confrères Gilles Medioni de "L'Express" et d'Oliver Nuc du "Figaro".
Bonne joueuse, Véronique Mortaigne lui a répondu sur Twitter : "Le tambourin c'était un compliment, mais il est vrai que 64 ans de susceptibilité bête ça use, même les meilleurs chanteurs". Un message qui n'est pas passé inaperçu puisque Biolay y a répondu : "Il n'y en a pas, du tambourin, Professeur Tournesol ! C'est du maracas et shaker! Mais merci pour le tuyau j'en mettrai partout!", a-t-il répondu pour clore la polémique.