Chaque dimanche à 19h, puremedias.com est partenaire des "Dessous de l'Ecran", l'émission médias de RTL. Hier, Bernard Poirette et Julien Bellver recevaient Benjamin Castaldi, à la tête de deux nouveaux deux cette semaine sur C8, "Hold Up" et "Big Buzz Quizz". Il a notamment été interrogé sur la crise traversée par une chaîne de son groupe, iTELE.
"Je suis solidaire à 2.000 % avec la rédaction d'iTELE, a-t-il confié. Moi, je comprends très bien que de vrais, bons, grands journalistes, n'aient pas envie d'être associés à Morandini". Les salariés de la chaîne, en grève depuis quinze jours, demandent le retrait définitif de l'antenne de l'animateur, la rédaction d'une charte éthique et des précisions sur le projet CNEWS.
Comme Bertrand Chameroy, Benjamin Castladi estime que Jean-Marc Morandini récolte aujourd'hui les fruits de certaines inimitiés passées. "Moi, je n'ai rien contre Jean-Marc, mais il a tapé sur beaucoup de gens, fait beaucoup de choses pendant de nombreuses années, c'est un retour des choses, a-t-il expliqué. Il va s'accrocher à son job - et je le comprends, il n'a pas envie de le perdre, jusqu'au bout". Avant de préciser : "Je lui souhaite sincèrement d'être sûr de lui et de ne pas avoir un dossier de 1,50 mètre de haut, parce que si c'est le cas, alors là ça va être la curée".
Mais l'animateur a aussi dit "comprendre" la stratégie de Vincent Bolloré qui, depuis le début du conflit, reste arc-bouté sur ses positions. "Monsieur Bolloré, il a un principe, il est chrétien, il considère qu'il n'est pas condamné, et que tant qu'il n'est pas condamné, il n'a pas à le sanctionner. Je comprends qu'un patron se comporte comme ça. C'est la moindre des choses", a-t-il lâché.
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