A l'occasion de la sortie aujourd'hui de son autobiographie, "Pour l'instant, tout va bien", puremedias.com consacre une journée spéciale à Benjamin Castaldi. Dans cette quatrième partie de l'entretien, l'animateur, qui explique dans son livre que le jeu a parfois guidé ses décisions, prend le pari sur des situations potentielles, des réussites ou des échecs.
Propos recueillis par Charles Decant et Benjamin Meffre.
Vous pariez combien sur la survie du "Grand Journal" ?
Avec ou sans Maïtena Biraben ?
L'un et l'autre...
Je parie sur la survie du "Grand Journal", bien sûr, malgré les difficultés actuelles.
Vous pensez qu'il aurait été plus malin de proposer autre chose que le "Grand Journal" ? Maïtena rêvait de faire "Le Supplément" en quotidienne...
J'adorais "Le Supplément" en plus. La moralité de tout ça, c'est qu'il faut qu'on arrête, les uns et les autres, de s'accrocher à des vieilles marques et de remettre à l'antenne des formats. On a vu que ça se plantait. "L'Académie des 9", c'est un vieux format, "La Famille en or", ça n'a pas marché... Ca n'a marché qu'une fois avec "La Roue de la fortune" avec Christophe Dechavanne, et sur cette base-là, on s'est dit qu'on allait pouvoir faire la même chose avec tout le reste.
Vous dites ça alors que Chérie 25 relance justement cette semaine "C'est mon choix" avec Evelyne Thomas. Vous pariez combien sur la réussite de l'émission ?
Joker !
Vous pariez combien sur la nouvelle version des "Guignols" ?
Ca dépendra si c'est avant ou après l'élection présidentielle...
A priori, c'est pour janvier, mais il n'y aura plus de politique...
Alors je parie qu'ils vont revenir ! Est-ce que ça marchera ? Je ne sais pas. Toutes les raisons qui expliquent ces décisions sont tellement politiques... Je n'ai pas envie de me retrouver avec une balle dans la tête ! (Rires)
Sur le succès de la stratégie Bolloré à Canal+, vous pariez combien ?
Pour les raisons citées précédemment, je préfère ne pas répondre ! (Rires)
Vous avez connu pas mal de directions de chaînes... Ce qu'on a vécu cet été, c'est assez inédit...
C'est toujours pareil : c'est l'argent de Bolloré. Comme Jean-Paul Baudecroux d'ailleurs, c'est son argent. Ils ont le droit de dire "C'est mon argent et vous avez fait les choses de travers, laissez-moi faire" ! Après, que je trouve ça bien ou pas, bien fait ou pas, c'est une autre question. Mais on ne peut pas leur reprocher de prendre les choses en main. Ce n'est pas indécent !
Vous pariez combien sur le passage de la barre des 2 millions de téléspectateurs par "TPMP" ?
C'est probable !
Vous pariez combien sur la relance de NRJ 12 ?
Je parie beaucoup ! J'espère, en tous les cas ! J'aimerais que ça fonctionne !
Si ça ne marche pas, vous allez où après ?
Comme a dit Gilles Verdez, j'irai faire Tic et Tac ! (Rires) C'est un vrai pari que j'ai fait, donc si je me plante, je vais le payer ! Je ne le paierai pas très longtemps mais je ferai une bonne année, voire deux ans de placard.
Vous pariez combien sur une saison 10 de "Secret" ?
Tout mon argent !
Vous pariez combien sur Marine Le Pen président en 2017 ?
J'aimerais ne pas parier quoi que ce soit... Mais je crains que ce soit possible.
On ne vous entend pas beaucoup parler politique, c'est un choix ?
J'ouvre déjà suffisamment ma gueule sur plein de sujets, c'est pas en plus pour parler de politique ! (Rires)
Vous comprenez les artistes et les animateurs qui sont un peu plus impliqués politiquement ?
Il n'y a aucun animateur impliqué ! Il y a Foucault, qui est hors normes parce qu'il est vendu avec le poste et il a dit qu'il soutenait Estrosi. Et c'est tout.