Un débat tendu. Hier soir, dans "22h Max" sur BFMTV, Maxime Switek était en édition spéciale afin de commenter en plateau les annonces faites par le président Emmanuel Macron afin de freiner l'épidémie liée au Covid-19. Parmi les mesures annoncées par le chef de l'Etat, les écoles fermeront à partir de la semaine prochaine et les entreprises sont invitées à imposer au maximum le télétravail. Deux décisions qui rendront plus difficile le quotidien des parents qui devront à la fois télétravailler et s'occuper de leurs enfants.
Le présentateur a interpellé sur son plateau le député de La République en marche Bruno Questel : "Certains parents vont devoir garder leurs enfants. Quand on regarde les conditions d'indemnisation des parents qui vont être forcés de rester à la maison pour garder leurs enfants, un seul des deux parents est indemnisé, il faut que son emploi soit incompatible avec le télétravail. Ca veut dire qu'un parent qui télétravaille et qui est capable de garder son enfant ne sera pas indemnisé. Est-ce que vous trouvez ça normal ?".
"Un seul des deux parents doit pouvoir le garder. S'il faut que les deux parents soient présents toute la journée pour garder un enfant, ça pose un autre sujet", a répondu le parlementaire, coupé par Maxime Switek : "Ce n'est pas ça la question ! Prenez une famille monoparentale ! La mère ou le père peut travailler en télétravail. D'après le gouvernement, il est capable de garder en même temps son enfant. Pas d'indemnisation prévu". "Non, non, non. Ce n'est pas ce qui a été dit... Je ne suis pas d'accord avec vous. Vous êtes en train d'essayer de faire croire qu'un parent isolé serait laissé à son propre sort sans être indemnisé. Mais il est en télétravail, alors il est rémunéré", a déclaré Bruno Questel.
Une phrase qui a stupéfait l'animateur et les autres personnes sur le plateau. "Mais ce n'est pas ça le problème ! Pour le gouvernement, le parent qui télétravaille peut en même temps garder son enfant", a répété Maxime Switek. "Moi, je l'ai fait comme parent. J'ai dit à mon enfant : 'Ton devoir, tu regardes ça. Moi, je suis à côté de toi. Je télétravaille. Tu regardes et tu m'interroges si ça ne va pas'", a ajouté le député sans convaincre le plateau. Et de lâcher : "Je vois bien que vous cherchez désespérément le petit point... Vous cherchez mais vous ne trouvez pas !". Présente en plateau, la journaliste Géraldine Woessner n'a pas apprécié la manière de parler de Bruno Questel : "Vous avez un ton qui est quand même un peu choquant". puremedias.com vous propose de visionner la séquence.