Alain Weill, patron de BFMTV, peut être rassuré. Il disait hier sur Twitter "ne pas croire" aux propos prêtés par Le Point à François Hollande sur sa chaîne. "Hollande déteste le ton de BFMTV", écrivait notre confrère, qui citait le président lors d'une discussion en petit comité : "Alain Weill est un sale type et LCI propose un traitement de l'information plus professionnel". D'où, selon l'hebdomadaire, le retour de l'amendement LCI à l'Assemblée Nationale, qui permettra peut-être à la chaîne d'infos du groupe TF1 de basculer du payant au gratuit à partir du 1er janvier 2015.
L'Elysée monte au créneau pour "démentir formellement" ces propos. "Les choses sont très claires, le Président n'a jamais parlé de la sorte de BFMTV ou de M. Weill. Tout ça est assez lamentable. Ceux qui connaissent François Hollande savent qu'il n'emploie jamais ces mots", explique à puremedias.com Christian Gravel, en charge de la communication du Chef de l'Etat.
Pour appuyer sa démonstration, l'Elysée assure qu'Alain Weill et François Hollande se sont rencontrés récemment, tout comme la direction de la rédaction de BFMTV avec la communication de la présidence. Par ailleurs, le Chef de l'Etat a accordé il y a peu une interview exclusive à BFMTV en compagnie du président israélien, Shimon Peres, lors de son récent voyage en Israël. "Il n'y a que les faits qui comptent, en voilà trois qui prouvent nos bonnes relations avec BFMTV. Même pendant l'affaire Léonarda, on a écrit que François Hollande était furieux. C'est faux, nous connaissons parfaitement le modèle des chaînes d'infos et il n'y a eu aucune surprise", assure l'Elysée.