Elle ne succédera pas à Clémence Botino. Anaëlle Guimbi, candidate à l'élection de Miss Guadeloupe 2020, a annoncé vendredi avoir été écartée du concours organisé par le comité Miss Guadeloupe après avoir participé à une campagne de sensibilisation contre le cancer du sein. Si elle a pris la pose seins nus, sa poitrine a cependant été dissimulée par du maquillage et des pétales de fleurs, offrant une vision artistique, dans la tradition du body painting.
Mais cette pudique mise à nu n'a pas été du goût des organisateurs du concours, qui ont décidé d'exclure la jeune femme pour avoir enfreint le règlement. "Les règles sont ce qu'elles sont, je m'incline mais je continuerai toujours à défendre les valeurs qui me sont chères comme ce combat contre le cancer du sein", a réagi l'intéressée sur les réseaux sociaux.
L'élection de Miss Guadeloupe s'est donc tenue vendredi soir en présence de cinq candidates - et non plus six - et s'est conclue par le sacre de Kenza Andrèze-Louison, âgée de 20 ans, qui participera à l'élection nationale retransmise le 12 décembre prochain sur TF1.
Présidente de la société Miss France, Sylvie Tellier est revenue samedi auprès de l'AFP sur cette exclusion. "Le comité Miss Guadeloupe a reçu une dénonciation concernant les photos de cette jeune femme. Et même s'il est évident que ces photos n'ont rien d'obscène ou d'érotique, nous avons appliqué le règlement (qui impose aux jeunes femmes de n'avoir jamais posé dénudées, ndlr) pour éviter toute procédure à l'encontre de l'association de Guadeloupe". La reponsable a rejeté en bloc les accusations de racisme dont son comité a fait l'objet sur les réseaux sociaux et déploré "une société de la dénonciation". Et de conclure : "On ne peut pas faire d'exception".