Catherine Barma toujours sans langue de bois. La célèbre productrice télé n'a pas mâché ses mots dans une interview aux Inrocks sur le "dérapage de Maïtena Biraben" qu'elle a jugé comme étant "un manque de culture". Le 24 septembre dernier, l'animatrice de Canal+ avait assuré sur le plateau du "Grand Journal" que le FN était "le premier parti de France" et tenait "un discours de vérité", subissant un tollé médiatique de toute part, y compris de l'ancienne juré d'"On n'demande qu'à en rire".
Dans son entretien au magazine culturel, Catherine Barma s'est d'abord défendue des critiques sur la mise en spectacle d'"On n'est pas couché" : "Ce sont de fausses intentions qui n'ont pas de raison d'être. Certaines personnes ne veulent retenir que les clashs. Depuis que l'émission existe, il y a dû en avoir à peine une dizaine."
La complice de Laurent Ruquier a visé principalement les journalistes qui ne retenaient que les petites phrases. "Le jour du drame de la Côte d'Azur, Libération est le seul à titrer sur ONPC, car ils pensent que cela fait vendre. Ce n'est pas la réalité de l'émission", s'est exprimée Catherine Barma, "en réalité, les journalistes s'emparent de la séquence de cinq minutes. Je ne vais pas cracher là-dessus certes, mais ceux qui nous font des reproches sont ceux qui créent l'emballement médiatique".
Si la productrice s'est justifiée sur les propos sur la "race blanche" de son invitée Nadine Morano, elle a souhaité marquer la différence avec le "dérapage" de Maïtena Biraben. "Cela révèle peut-être simplement un manque de culture de sa part", a-t-elle lancé, "mais cela ne devrait pas arriver de la part d'une présentatrice".
Dans le même entretien, Catherine Barma n'a pas rejoint son animateur fétiche, Laurent Ruquier, sur ses regrets d'avoir gardé Eric Zemmour en chroniqueur. "Il y a eu le premier Zemmour, qui a été reçu partout et qui a été chroniqueur d'ONPC", a raconté la productrice, "et au bout de cinq ans, voyant la société évoluer vers cette dérive très droitière, on s'est dit que garder quelqu'un comme Eric Zemmour dans cette émission, ça faisait trop. Il fallait passer à autre chose", a-t-elle conclu.