Une habile stratégie de communication. Catherine Barma, productrice de "On n'est pas couché", confie dans les colonnes du Society de demain, que Nadine Morano "avait préparé son coup" lors de son passage dans l'émission, le 26 septembre dernier.
Rappel des faits. Invitée politique du samedi soir, l'eurodéputée débat avec Yann Moix et Léa Salamé, puis dérape : "Nous sommes un pays judéo-chrétien, le général de Gaulle le disait, de race blanche, qui accueille des personnes étrangères". En coulisses, Catherine Barma ne sourit pas comme le raconte le magazine, qui consacre une longue enquête à "La fureur du samedi soir". "Choquée qu'on puisse dire des trucs pareils en 2015", glisse la patronne du talk en régie, persuadée "qu'après l'émission, elle va nous demander de couper ce passage. Mais en fait, non, pas du tout".
L'eurodéputée est même plutôt fière d'elle : "Vous avez vu Catherine ? J'ai été bonne, hein, j'ai été très bonne !", aurait-elle glissé à la fin de l'émission. "Je pense qu'elle avait préparé son coup", pense aujourd'hui Barma. La polémique éclate et monopolise l'actualité pendant une dizaine de jours. Laurent Ruquier et l'émission sont pointés du doigt pour le buzz autour des propos tenus par l'ex-ministre et le traitement trop récurrent des thématiques identitaires. Mais la nouvelle présidente de France Télévisions, Delphine Ernotte, soutient publiquement le duo de France 2.