Une histoire politico-médiatique. Dans le cadre de la promotion de son livre “Le carnaval des ambitieux”, Patrick Sébastien était l'invité de "On refait la télé", samedi 2 novembre sur l'antenne de RTL, se livrant sur quelques anecdotes qui ont marqué sa longue carrière télévisuelle.
Pendant l'émission, Eric Dussart a demandé à l’ancien animateur du “Plus grand cabaret du monde” sur France 2 : “Vous dîtes que quand il était à l'Elysée, Nicolas Sarkozy a demandé votre tête au président de France Télévisions de l'époque Patrick de Carolis ?”. Ce à quoi la star aujourd’hui âgée de 70 ans a répondu : “C’est connu ça, oui oui. C'est Patrick qui me l'a dit d'ailleurs… Ah oui, tant qu'il y a eu Patrick de Carolis sur le service public, on a été tranquilles”.
Rebondissant sur ses propos, Eric Dussart a cherché à savoir au sujet de Nicolas Sarkozy : “Pourquoi il voulait votre tête ?”. Patrick Sébastien n’a pas hésité à expliquer : "Parce qu'on disait des trucs qui ne lui plaisaient pas. Voilà, il y avait une vieille rancune sur le fait que j'avais soutenu Chirac contre Balladur à qui il avait pris les patins. Il y a eu plein de choses et puis un sketch que j'avais fait aussi qui m'a coûté cher en représailles. Où à l'époque de la campagne, c'était chaud, moi j'étais ami avec Chirac. Il a cru que j’étais commandité par Chirac, alors que pas du tout”.
Au micro de RTL, celui qui est également imitateur et chanteur a ajouté : “Je me moquais de tout le monde. J'avais fait un sketch où j'avais fait faire à Montiel, il s’en rappelle, Sarkozy qui est dans une chambre et avec les photos de Balladur partout et qui chante “Je ne suis que de l'amour” avec les menottes. Et ça a pas passé ! Il m'a appelé le lundi matin pour m'insulter et on s'est répondus. Mais après, on a eu des rapports, moi, il a toujours été très très gentil avec moi Sarko”.
Et Patrick Sébastien de conclure : “Non mais ça c'est la télé, c'est des trucs que je n'ai plus envie de vivre. Il y avait tellement de magouilles derrière, tellement de trucs... Mais il n’y pas que ma tête à moi qu'il avait demandé. Et il n'a pas eu gain de cause. Je ne remercierai jamais assez Patrick de Carolis qui n’a pas cédé !”.
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