Dans quelques heures, Beyoncé va faire le show. Cette nuit, elle est chargée de mettre le feu au stade de La Nouvelle Orléans en Louisiane, qui accueille le Super Bowl, la finale du championnat américain de football qui oppose cette année l'équipe de San Fransisco à celle de Baltimore. En direct sur CBS, son show va devoit faire oublier sa prestation lors de la cérémonie d'investiture de Barack Obama.
Le 21 janvier dernier, devant des centaines de milliers d'Américains rassemblés à Washington afin d'assister à ce moment d'intense émotion, Beyoncé a chanté l'hymne américain "The Star-Spangled Banner" pour le couple présidentiel. Mais au lendemain de la prestation, unanimement saluée par les médias, plusieurs médias anglosaxons l'ont accusée d'avoir interprété l'hymne national en playback. La chanteuse s'est excusée quelques jours plus tard en expliquant : "Je chante toujours en direct mais je n'ai malheureusement pas pu répéter pour l'investiture avec l'orchestre (des Marines) parce que j'étais en train de répéter pour le Super Bowl". Pour se faire pardonner, elle a entonné l'hymne national seule sur scène et a cappella, lors de la conférence de presse du Super Bowl.
A la mi-temps, Beyonce sera vraissemblablement regardée par plus de 110 millions de télespectateurs, puisque cet évènement sportif réalise chaque année des records historiques d'audience. Les publicités sont du coup les plus chères de l'année : cette année, les annonceurs ont dû débourser 3,8 millions de dollars pour diffuser un spot de 30 secondes pendant le match.
La chanteuse a posté sur YouTube plusieurs vidéos de ses répétitions qui ne laissent pas percer beaucoup de secrets sur sa prestation d'une dizaine de minutes. On sait déjà que ses ex-camarades des Destiny's Child la rejoindront sur scène. Mais la chanteuse pourrait chanter une ou deux extraits de son cinquième album, au nom tenu secret, dont la sortie est annoncée au printemps. Mais elle va surtout interpréter certains de ses plus grands tubes, dont "Crazy in Love" et "Single Ladies".