"Usage ad nauseam d'effets spéciaux numériques et humour infantile" pour Le Monde, "ringardise absolue" pour L'Humanité, "assez médiocre" pour San Francisco Chronicle... Sorti en 2009, "G.I. Joe : Le réveil du cobra" n'avait pas passionné la critique. Ce blockbuster de Stephen Sommers, emmené par Channing Tatum, a toutefois plu au public. En France, 915.000 spectateurs sont ainsi prétés en salles tandis que le long métrage totalisait 302,5 millions de dollars de recettes dans le monde, pour un budget - hors frais de promotion - de 175 millions de dollars.
Fort de ce succès, le film a donc donné lieu à une suite, "G.I. Joe : Conspiration", sorti en 2013 et réalisé par Jon Chu. Cette fois, en plus de Channing Tatum, Bruce Willis et Dwayne Johnson, alias The Rock, étaient à l'affiche. Néanmoins, la franchise n'a pas éclaté, le film signant un bilan légèrement supérieur au premier dans le monde (375,7 millions) et même inférieur en France (825.000 billets vendus). Mais six ans après la sortie du premier "G.I. Joe", les langues se délient.
Invité de l'émission de radio de Howard Stern, Channing Tatum a avoué avoir "détesté" le long métrage ! "Je vais être honnête. J'ai vraiment détesté ce film. On m'a forcé à le faire", a révélé le comédien, à l'affiche de "Magic Mike XXL" le 8 juillet. "Après 'Coach Carter', ils m'ont signé pour trois films. Et en tant que jeune acteur, tu te dis 'Oh mon dieu, c'est génial, faisons ça !'. (...) Le temps passe, tu as d'autres films, tu construis ta carrière et tu commences à rêver d'un film que tu veux faire, et le studio t'appelle et te dit 'Hey, on a film pour toi. On te l'envoie'", a raconté Channing Tatum.
Sauf que, s'il appréciait beaucoup le personnage lorsqu'il étiat enfant, cette réécriture du célèbre personnage. "Le scénario n'était pas bon. J'étais fan quand j'étais enfant, je regardais tous les matins, mais je ne voulais pas faire quelque chose que je trouvais mauvais et je ne savais pas si je voulais être G.I. Joe", a avoué Channing Tatum, toutefois content d'avoir réussi à divertir des millions de spectateurs dans le monde en 2009, puis en 2013, grâce aux deux films "G.I. Joe".