L'exercice était difficile, livrer un billet d'humeur en direct, après deux heures d'interview politique. Une casserole à la main, Charline Vanhoenacker a conclu "L'émission politique" de France 2 la semaine dernière face à Nicolas Sarkozy pendant trois minutes. Sans rires du public, avec une tension extrême en plateau.
"Je m'y attendais, je me doutais que j'allais arriver dans un frigo, ce n'est pas fait pour se bidonner, a-t-elle expliqué mercredi soir à Yann Barthès sur TMC. Mais on peut dire d'autres choses grâce à l'humour". La journaliste de France Inter a avoué "ne pas avoir été à l'aise" pendant les premières secondes et a confirmé avoir eu une totale liberté dans l'écriture de sa chronique, qui n'a pas été relue par la direction de France Télévisions.
"Je me suis arrangée pour ne pas croiser Nicolas Sarkozy ! Ils avaient mis ma loge à côté de la sienne... Je leur ai dit, retirez mon nom mais ne mettez pas Elise Lucet non plus !", a-t-elle raconté. Ce soir, elle affrontera Arnaud Montebourg et très bientôt, Marine Le Pen. "Je vais réfléchir à ce que je vais faire car je n'ai pas envie de rire avec elle, ni de tomber dans le piège du 'évidemment je suis bien-pensante', a-t-elle précisé. Mais cela ne sera pas comme avec les autres, je ne suis pas favorable à un traitement normal de l'extrême droite, on ne peut pas les traiter comme les autres partis, je ne suis personnellement pas en accord avec ça". puremedias.com vous propose de voir son interview dans "Quotidien" hier.