Pas encore sur France 2 mais déjà omniprésent dans les médias. Après "Le Point", qui a annoncé mardi que Charles Consigny succèdera à Yann Moix la saison prochaine dans "On n'est pas couché", le futur polémiste a répondu aux sollicitations de "Vanity Fair" et du "Parisien" pour préciser la manière dont il envisage sa participation au talk show de Laurent Ruquier et notamment son duo avec la controversée Christine Angot. Charles Consigny confie dans "Le Parisien" avoir rencontré l'écrivain autour d'un café. "On s'est très bien entendus", affirme-t-il, certain que "(leur) duo va très bien marcher". Une des clés de leur complicité sera leur passion commune pour la littérature : "C'est un écrivain que je respecte et qui m'a amené moi-même à l'écriture de romans inspirés fortement de faits réels", explique Charles Consigny.
Un discours apaisé, qui tranche avec les anciennes déclarations du futur avocat. L'année dernière, quand il faisait encore partie des intervenants de l'émission "Les Grandes Gueules" sur RMC, le jeune homme avait fait un parallèle entre Christine Angot et Donald Trump. "C'est une créature imprévisible, qui n'est jamais vraiment là où on l'attend, qui est capable de toutes les audaces. C'est la Donald Trump du 11e arrondissement de Paris, c'est évident !", avait-il déclaré.
Des propos que Charles Consigny assume toujours avec le recul. "Ce n'était pas une injure car je ne partage pas cet anti-trumpisme qui a atteint 95 % des médias, précise-t-il dans "Le Parisien". Moi ça m'inquiéterait de penser comme 95 % des journalistes, si j'étais journaliste. C'est un homme politique très intéressant. Dans ce qu'il fait, il n'y a pas que du mauvais. Ce que je voulais dire c'est que Christine Angot a un franc-parler extraordinaire. Elle ne prend pas de gants. Elle dit ce qu'elle pense. C'est sa spécificité", conclut-il.
Et à l'image du locataire de la Maison-Blanche, Charles Consigny se montre lui aussi très critique vis-à-vis des journalistes. Il rapporte ainsi l'anecdote suivante dans "Vanity Fair" : "Quand j'avais 20 ans, pour choquer le bourgeois, je me suis amusé à dire que je conseillais Christine Boutin. C'était surtout pour me marrer. Et résultat, qu'est-ce que je lis dans la presse ? 'Charles Consigny, de Christine Boutin à Laurent Ruquier'... Ça me désespère pour le journalisme", assure-t-il.