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“Il faut vraiment être un chercheur fatigué invité par France Inter pour dire ça”: Charles Consigny s’exprime sur la victoire de Donald Trump
Publié le 10 novembre 2024 à 10:28
Par Guillaume Faivre | Journaliste
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Face à Aurélie Casse, l’avocat s’est livré sur l’élection présidentielle américaine, hier soir, dans “C l’hebdo” sur France 5.
Charles Consigny revient sur la victoire de Donald Trump dans "C l'hebdo" © France 5
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Il se dit outré du traitement européen subi par Donald Trump… Aurélie Casse et ses chroniqueurs recevaient, samedi 9 novembre dans “C l’hebdo”, le journaliste Alain Franchon, le sapeur-pompier Arnaud Hairy, l’ancien prêtre Matthieu Jasseron, le vice-président de LIDL France Michel Biero, les comédiens Gérard Jugnot et Elie Semoun, ainsi que l’animatrice Flavie Flament.

“Un mépris de classe”

Également invité dans le talk-show hebdomadaire de France 5, l’avocat Charles Consigny a été interrogé sur l'élection présidentielle américaine du 5 novembre 2024. Il a alors déclaré : “Je n’avais pas identifié qu’on ait pu se mettre à dire que c'était parce que les Américains sont stupides qu'ils ont voté Trump. Il faut vraiment être un chercheur fatigué invité par France Inter pour dire ça, excusez-moi. Je trouve ça d'un mépris de classe et d'un mépris tout court insupportables. Il faut admettre que les gens ont des bonnes raisons de voter Trump”.

Concernant le milliardaire républicain, dont on sait désormais qu'il sera le prochain locataire de la Maison blanche, le chroniqueur des Grandes Gueules a expliqué : “Il a mis en avant l'économie là où Kamala Harris était sur des thèmes de lutte contre les discriminations, de féminisme… Il respecte les gens ! Quand il enfile la tenue de vendeur chez McDonald's, quand il enfile la tenue d'éboueur, on peut dire qu'il fait de la com, que c'est la guerre des images. C'est aussi une manière de se mettre dans la peau de ces gens-là et de dire que ces gens-là aussi ont le droit d'avoir leur président”.

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Et celui que l’on retrouve régulièrement sur l’antenne de BFMTV de conclure : “Moi je suis vraiment très heureux franchement que ni la côte est ni la côte ouest des États-Unis n’ait choisi le président, que les élites n'aient pas choisi le président, qu'il ait été choisi par la population. Et je pense que ça c'est une démocratie qui fonctionne”.

Puremedias.com vous propose de découvrir cette séquence.

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