Après le verdict des urnes, Emmanuel Macron est sorti du silence ce mercredi dans une "lettre" adressée aux Français et relayée par la presse.
Le Nouveau Front populaire étant devenue la première force majoritaire à l'Assemblée nationale à l'issue des élections législatives anticipées, suivi par le camp présidentiel et celui du Rassemblement national, le chef d'État a appelé au "compromis" entre les "forces républicaines" pour gouverner à l'avenir l'Hexagone.
Ayant refusé la démission de l'actuel Premier ministre Gabriel Attal, Emmanuel Macron ne souhaite pour le moment pas lui désigner de successeur. Une façon de faire qui divise, et qui fait parler. Le sujet a été évoqué sur le plateau de BFMTV ce jeudi 11 juillet, notamment par la députée Renaissance de la 8ème circonscription des Français à l'étranger Caroline Yadan.
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"Ce n'est pas parce qu'on attend qu'on ne tient pas compte des résultats", a estimé l'élue en assurant que la constitution d'un gouvernement pouvait attendre "après les JO"(Jeux Olympiques de Paris ndlr). Des propos qui ont provoqué la colère de Charles Consigny, intervenant régulier sur la chaîne d'information en continu. "Incroyable ! Après les JO", a coupé avec ironie l'avocat à l'antenne.
L'avocat a alors interrompu Caroline Yadan : "Mais attendez, Madame la députée. Les JO ne sont pas dans la Constitution ! Vous êtes gentille, le pays n'appartient pas à la Macronie ! Le pays appartient aux Français".
Et de compléter : "Quand les Français votent deux fois, et que par deux fois ils disent qu'ils veulent changer d'équipe, vous devez vous soumettre aux jugements des Français. C'est ça la démocratie ! (...). Deuxièmement, on sent bien que cette histoire de France insoumise c'est un prétexte en réalité. C'est un prétexte que vous avez inventé pour temporiser ! (...)".
Un point de vue qui a ulcéré son interlocutrice. "Excusez-moi ! Soyez gentil ! Ce n'est pas parce que vous employez un ton péremptoire que vous avez forcément raison (...) cher monsieur (...)", a réagi Caroline Yadan, très agacée. Ce à quoi Charles Consigny a répliqué tout aussi remonté : "Non ! Vous n'avez pas à m'interrompre ! Je termine mon intervention ".
"Je fais ce que je veux !", a tranché Caroline Yadan. "À partir du moment où vous employez ce ton avec moi, j'estime que j'ai le droit de prendre la parole (...). Vous faites un monologue depuis tout à l'heure et vous avez vos règles". "La démocratie, ça vaut aussi sur les plateaux de télévision ! Et je vois que vous avez du mal avec la démocratie que ce soit dans les scrutins ou dans le débat public (...)", a conclu Charles Consigny. Une séquence que puremedias.com vous propose de visionner en tête d'article.