"C'est la première fois de ma vie de producteur que je ne peux pas livrer une émission qu'on m'a commandée". Joint par puremedias.com cet après-midi, Christophe Dechavanne a évoqué l'arrêt de la post-production du "Plus grand quiz de France", dont il a tourné deux épisodes au mois de juin pour TF1. L'animateur des "Extraordinaires" est le producteur de l'émission via sa société Coyote, mais également l'un des trois jurés du quiz, aux côtés de Laurence Boccolini et Jean-Pierre Foucault.
Dans un communiqué envoyé plus tôt cet après-midi, sa société de production Coyote expliquait que la décision avait été prise suite à des "dysfonctionnements informatiques" constatés au montage. Selon nos informations, ce sont les boîtiers des candidats qui ont souffert de nombreuses défaillances, les empêchant de savoir si leurs réponses avaient été enregistrées et rendant complexe le tournage. Celui a ainsi été interrompu à de nombreuses reprises pour laisser l'équipe technique intervenir.
Une version que l'animateur et producteur confirme partiellement. "Il y a eu plusieurs problèmes informatiques, pas seulement les boîtiers", nous a indiqué Christophe Dechavanne, soulignant que des interruptions de tournage se produisent "très souvent" sur tous les types d'émissions et que des problèmes informatiques surviennent même sur des quotidiennes bien rôdées. Mais le bug des boîtiers des candidats, constaté lors du tournage, n'est pas le seul en cause dans la décision du producteur. "Au montage, nous avons constaté d'autres problèmes informatiques. Ce sont des problèmes très simples mais qui ont faussé le jeu", a ajouté le juré du quiz.
"C'est avec un immense regret, pour ne pas dire plus, que j'ai pris la décision de ne pas livrer le programme. Mais Coyote est une maison exigeante et il était inenvisageable de mettre en boîte une émission dont le résultat n'était pas fiable", a-t-il poursuivi, avant de revenir sur les conditions du tournage. "C'est vraiment difficile de ne pas exploiter ces deux émissions tournées dans des bonnes conditions à l'exception de ces problèmes électroniques", a conclu Christophe Dechavanne.