Pour la troisième saison de "Danse avec les Stars", la production a fait appel à plusieurs personnalités venues du monde du sport. Ainsi, aux côtés de Taïg Khris et de Laura Flessel, le public pourra découvrir le rugbyman Christophe Dominici. Lors de la conférence de lancement de cette nouvelle édition, il a répondu aux questions de puremedias.com et se dit motivé à donner le meilleur de lui-même.
Propos recueillis par Kevin Boucher.
On ne s'imagine pas forcément un rugbyman dans "Danse avec les Stars". Qu'est-ce qui vous a poussé à accepter ?
Ca faisait trois ans que TF1 venait me voir. Comme j'ai beaucoup d'activités à côté, je n'avais pas forcément le temps. Je structurais mon entreprise, je lançais une boisson... Parce que ça demande beaucoup de temps, beaucoup d'investissement, et comme je voulais me jeter à fond dans l'aventure, je leur ai dit : "Le jour où je suis prêt, voilà". Je n'avais pas donné ma parole mais je m'étais engagé à le faire si tout était réglé de mon côté. Pour la troisième année, ils sont revenus et mon entreprise est structurée donc je me suis dit que j'avais un petit peu de temps pour pouvoir jouer la carte à fond.
Le grand écart entre le monde du rugby et celui de la danse vous fait-il peur ?
On va dire que je pars de loin. Est-ce que ça me fait peur ? Oui. Est-ce que j'ai envie ? Oui. Est-ce que je veux aller loin ? Oui. Et est-ce que je vais tout donner ? Oui. Donc c'est vrai que je pars de loin mais comme beaucoup qui sont ici, et quand je vois les progrès sur les précédentes émissions que certains concurrents ont fait, je me dis "Pourquoi pas moi ?".
Parmi les sportifs dans "Danse avec les Stars", David Ginola et Philippe Candeloro avaient réussi à atteindre la finale mais pas Cédric Pioline. Pour vous, c'est une pression supplémentaire, l'idée de pouvoir être éliminé au premier prime ?
Ca, après, il y a le public, il y a tellement de paramètres qui rentrent en compte qu'on ne peut pas tout maîtriser, qu'on ne peut pas tout gérer. Après, David avait eu la chance et le talent d'aller en finale. Est-ce que Cédric a tout fait pour essayer de passer les étapes ? Je ne sais pas. Il faut lui demander. Je sais que David, j'ai parlé avec lui, avait énormément travaillé. Il avait failli être éliminé lors du premier prime et avait terminé en finale. Après, il y a pas mal de paramètres qui rentrent en compte mais je donnerai tout pour essayer de ne pas être éliminé au premier prime.
A part David Ginola, vous avez contacté d'autres participants pour avoir des conseils ?
Non. Après, moi, c'est plutôt les sportifs. J'ai eu David, qui était assez proche de moi. Je me suis renseigné quand j'ai rencontré les gens de la production. J'ai énormément parlé avec eux. Et puis, parfois, il faut se lancer, il faut aller sur des choses qu'on ne maîtrise pas. Je n'étais pas prédestiné à jouer au rugby, j'en ai fait mon métier. Je n'étais pas prédestiné à danser, et aujourd'hui je danse. Donc je pense qu'il y a des choix dans la vie et des rencontres qui font que notre vie change et se bouleverse. Et peut-être que cette émission-là sera quelque chose d'incroyable pour moi.
Parmi les candidats, quelqu'un vous fait-il particulièrement peur ?
Ils me font tous peur parce que moi, je pars de loin. Mais en même temps, je pense que je leur fais peur aussi (Rires). Eux aussi partent de loin. Donc ça va être un beau challenge, collectif et individuel. Je pense qu'on va s'entraider les uns et les autres. Et ce que j'ai retrouvé depuis qu'on s'est rencontrés, c'est qu'il y a une énergie incroyable entre les participants, entre les danseurs et ça me rappelle pas mal l'esprit d'équipe que j'avais dans le rugby.
Et dans le jury ?
Là, comme on est en répétitions, je pense que plus on va avancer vers le prime, plus je vais être tendu, plus ça va être stressant pour moi. Et honnêtement, je ne vais pas les voir. Je vais être tellement concentré à essayer de faire une jolie performance que de savoir qui va bien me juger ou pas, je ne vais pas y penser. Honnêtement. Je vais me concentrer sur mes pas, sur ma danseuse, sur une grande partie de la technique qu'elle est en train de m'apprendre et après, s'ils me notent bien, c'est bien, s'ils ne me notent pas bien, ce n'est pas grave.