Adeline Toniutti a su vite rebondir. Écartée de la nouvelle saison de la "Star Academy" aux dépens de Sofia Morgavi, l'ex-professeure à Dammarie-le-Lys sera l'un des quatre jurés d'un télé-crochet sur France 3 baptisé "Quelle sera la meilleure chorale de France ?", selon une information du blogueur médias Clément Garin que Puremédias est en mesure de confirmer. À ses côtés, on retrouvera Laurent Luyat, Vincent Niclo et la choriste et musicienne de "N'oubliez pas les paroles" Magali Ripoll. S'inscrivant dans la grande lignée des concours régionaux de la chaîne, le divertissement s'est tourné ces derniers jours sur la scène Royal Palace, à Kirrwiller, en Alsace, avec Cyril Féraud à la présentation. Un animateur qui connaît bien l'exercice puisqu'il orchestrait déjà les compétitions de danses et chants folkloriques, diffusées respectivement les 5 mai 2023 et 5 janvier 2024.
Dix chorales issues de métropole et d'Outre-Mer ont été sélectionnées pour cette première édition, dont le groupe du service public n'a pas communiqué la date de diffusion. Laurent Luyat et Vincent Niclo serviront de guide aux deux nouvelles recrues, eux qui avaient eu pour mission de départager les concurrents lors des précédents concours. Adeline Toniutti pourra compter sur son expérience et ses compétences de coach vocale. Avant de proposer des vocalises aux académiciens pendant deux saisons (2022 et 2023), la Belfortaine avait donné son avis sur les prestations des candidats de "Together" sur M6.
Son remplacement à Dammarie-les-Lys a été difficile à digérer pour la chanteuse, prévenue au dernier moment par la production. "Moi j'avais déjà commencé à travailler, j'étais en train de créer. On m'a fait un rendez-vous et on me l'a annoncé. On me dit qu'ils veulent faire différemment", avait-elle expliqué sur le plateau de "Chez Jordan" sur C8, "étonnée" et "peinée" par le fond comme par la forme de cette décision. Pour elle, ces changements au sein du corps professoral ont déstabilisé les fidèles du programme, ce qui expliquerait les audiences décevantes des primes. "Personnellement, j’aurais gardé les mêmes parce que j’aurais assuré une espèce de continuité. Les gens sont stressés et angoissés, on a besoin de nos repères", arguait la professeure dans "Le Buzz TV".