L'homme politique Jean-Claude Gaudin, qui a été maire de Marseille pendant 25 ans, est décédé le 20 mai dernier. Ce mercredi 22 mai, la série de TF1 tournée à Marseille, "Plus Belle la vie", lui a rendu hommage lors d'une courte séquence, en début d'épisode.
La séquence dans laquelle "Plus belle la vie" évoque Jean-Claude Gaudin, se tient dans le commissariat, entre la commissaire jouée par Moon Dailly et Léa Nebout, médecin et adjointe au maire, incarnée par Marie Hennerez. La commissaire Liao dit : "J'ai appris pour le décès de Jean-Claude Gaudin. Je me rends compte que je ne connaissais pas cet homme, vraiment". Léa Nebout lui explique : "Il a été député, sénateur, ministre, président du conseil régional et maire de Marseille pendant 25 ans". La flic répond : "Bien sûr, une vie passée au service des autres."
Léa Nebout tempère cet enthousiasme : "Alors, il était beaucoup aimé et beaucoup critiqué aussi. Enfin, ça reste une référence incontournable de Marseille." "Je comprends mieux l'émotion suscitée par son départ. Et, vous l'aviez rencontré ?" demande Liao. "Non, mais il a laissé une telle empreinte sur l'histoire de cette ville que ça m'aurait plu" indique Léa Nebout. La série avait eu ses propres maires de fiction dont Jean Lougane joué par Jean-Luc Borras.
C'est donc seulement deux jours après la disparition de Jean-Claude Gaudin que la série a évoqué l'événement. Depuis longtemps, et ce même lorsqu'elle été diffusée sur France 3, "Plus belle la vie" a essayé de coller au plus près de la réalité, réagissant à l'actualité. Il y a notamment eu des hommages à Johnny Hallyday et la reine d'Angleterre lors de leurs décès. Plus récemment, c'est l'inscription de l'IVG dans la Constitution qui a fait l'objet d'une séquence ajoutée en urgence.
Rencontrée par puremedias.com lors de la reprise du tournage de "Plus belle la vie" pour TF1, Clémentine Planchon la productrice de la série indiquait à propos de la capacité d'adaptation de l'équipe du feuilleton : "Quand des personnages sont appelés sur d'autres tournages à la dernière minute, on rebondit et on s'adapte toujours. En tant que fabricant de feuilletons, on est aussi habitué à changer notre fusil d'épaule à la dernière minute."