Les téléspectateurs de "Plus belle la vie" vont enfin connaître le destin du personnage d'Abdel Fedala. Incarné sur France 3 par Marwan Berreni, ce personnage aurait dû faire partie de "Plus belle la vie, encore plus belle" lancée sur TF1 en janvier dernier. Malheureusement, le comédien étant décédé, cela n'a pas été possible.
Comme le révèle "Diverto", la disparition du personnage, inéluctable avec le décès de son interprète, va être expliquée aux téléspectateurs de la série dans une nouvelle intrigue, diffusée entre la fin du mois de mai et le début juin. Le retour de la série, sur TF1, avait dû se faire sans ce personnage alors qu'il faisait partie de ceux que la production avait choisis pour faire partie de la nouvelle mouture.
Cette intrigue sera également l'occasion d'expliquer ce qui s'est passé dans la vie des Mistraliens (dont Barbara Evenot et Blanche Marci), entre l'effondrement de la place du Mistral (vu dans l'épisode inaugural diffusé le 8 janvier dernier) et la nouvelle vie des personnages, ce premier épisode ayant fait une longue ellipse dans le temps. Des personnages seront de retour sur la place du Mistral, ce qui permettra d'expliquer la disparition d'Abdel Fedala, comme l'a indiqué Clémentine Planchon, productrice du programme, à "Diverto.tv".
Rencontrée par Puremedias.com sur le tournage de la nouvelle version de "Plus belle la vie" en décembre dernier, Stéphanie Brémond, Directrice Générale Adjointe en charge des feuilletons quotidiens et des séries longues de Newen, disait alors : "Marwan était un important de 'Plus belle la vie'. Au moment de la relance, il faisait partie des premières étapes d'écritures, de nos pistes pour relancer la série."
Si le sujet reste "délicat pour tout le monde", selon Stéphanie Brémond, Marwan Berreni "était un membre de l'équipe à part entière qui était très aimé." Elle expliquait alors que la production avait dû s'adapter à la dernière minute à l'absence de Marwan Berreni pour le retour du feuilleton : "Quand des personnages sont appelés sur d'autres tournages à la dernière minute, on rebondit et on s'adapte toujours. En tant que fabricant de feuilletons, on est aussi habitué à changer notre fusil d'épaule à la dernière minute. Malgré l'horreur de la situation, on s'est adapté."