"La presse a été dure avec moi". Cyrille Eldin se confie ce samedi dans les colonnes du Parisien sur ses difficultés à la présentation du "Petit Journal" et son retour avec une formule étoffée. En effet, depuis l'annonce de l'arrêt du "Grand Journal", Canal+ a annoncé vouloir laisser une plus grande place à l'émission satirique animée par l'ancien chroniqueur du "Supplément". Cette nouvelle version du "Petit Journal" sera donc lancée dès ce lundi 20 mars sur la plage claire de la chaîne du groupe Vivendi.
"Moi, je suis le poil à gratter qui sort derrière un arbre pour emmerder un politique avec une question qu'il n'attend pas. Animer un plateau, comme je le fais depuis septembre, c'est tellement différent ! Cela ne s'est pas fait en un claquement de doigts. J'avais le trac. On s'est retrouvés en première division, mais sans équipe. Notre panique s'est vue", déclare Cyrille Eldin, expliquant que "c'était un peu trop figé, on a enfilé les perles". "Et moi, je souffrais du côté pas chaleureux ni accueillant du plateau", avoue-t-il.
Concernant les mauvaises audiences de l'émission, "personne n'est dupe que les choses sont difficiles à Canal+", raconte le trublion de la chaîne, glissant qu'il "a essayé d'en rire". "Même si ça pouvait, parfois, donner la sensation que je me victimisais. La presse a été dure avec moi. On relevait toutes mes fautes de goût, mes erreurs et quand je réussissais vraiment une séquence, elle passait inaperçue", se plaint l'animateur, précisant qu'il était "l'homme à abattre, le traître". "Tout ça n'est pas vrai. J'ai appris à faire le dos rond et à laisser dire", conclut Cyrille Eldin.