Départ amer. Moins d'une semaine après avoir annoncé sur Twitter l'arrêt de son émission "Bonjour la France" sur Europe 1 à la fin du mois, Daphné Bürki était invitée à dîner dans "C à vous" hier soir sur France 5. Si elle s'est largement exprimée sur son autre émission, "Je t'aime, etc" qu'elle présente tous les après-midis sur France 2, l'animatrice n'a pas échappé à une question d'Anne-Elisabeth Lemoine sur son départ de la station de la rue François 1er.
"Cette émission sur France 2 continue. En revanche, c'est la fin d'une histoire d'amour avec Europe 1...", a débuté la présentatrice de "C à vous". "C'est plus 'Bonjour la France', c'est 'Aurevoir la France !'", s'est amusée Daphné Bürki, qui n'a pas manqué de s'interroger sur les raisons de cet arrêt, alors que les audiences frétillaient avec une hausse sur un an et sur une vague sur la période janvier-mars selon Médiamétrie. "On a fait une saison de dingue, avec des chiffres très positifs pour nous. La dernière vague était folle", a-t-elle souligné.
Celle qui a obtenu récemment le Gérard de l'animatrice a rappelé sa proximité avec les auditeurs. "Je suis déçue. On a eu près de 1.000 Français en ligne tous les matins. On ouvrait l'antenne d'Europe 1, ce qui ne se faisait plus. (...) Je suis triste pour eux. Je suis triste qu'on les habitue à des gens qui disent 'bonjour, aurevoir', alors que la fidélité, c'est chouette aussi". Daphné Bürki a refusé de qualifier la décision prise par la direction d'Europe 1 d'"injuste" mais a estimé malgré tout que c'était "du gâchis". "Je pense aux équipes formidables qui travaillaient là-bas", a-t-elle ajouté.
Elle a ensuite demandé à son collègue de radio Patrick Cohen, présent autour de la table de "C à vous", s'il avait une explication concernant cet arrêt. Le journaliste n'a rien répondu mais a affiché un sourire qui laissait penser qu'il partage l'analyse de Daphné Bürki. Quelques minutes plus tard, il lui a même adressé un compliment, prenant à témoin toute l'équipe autour de la table : "Est-ce-que vous voyez ce naturel, cette bonne humeur, cette spontanéité ? Moi, si j'étais patron de radio, je l'embaucherais et je lui donnerais une grande émission le matin. C'est tout ce que j'ai à dire", a affirmé celui qui est donné partant de son poste de matinalier sur Europe 1.
"Je suis pas sûre que ce soit dû aux visages. Je pense que les différentes directions font que c'est dur à suivre", a analysé pour sa part Daphné Bürki, en référence notamment au départ de Frédéric Schlesinger, patron d'Europe 1, remplacé par Laurent Guimier après seulement une saison. "Moi, auditeur, je trouverais ça très dur à suivre en tout cas. Et de s'attacher. Et ça faisait quelques années déjà qu'il y avait un détachement et là, ça me paraît difficile", a-t-elle résumé. puremedias.com vous propose de revoir cette séquence.