Mea culpa. Mi-juillet, "Buzzfeed" a publié une longue enquête sur les coulisses de l'émission d'Ellen DeGeneres. Loin de la bonne entente affichée à l'antenne, celle-ci révélait une ambiance de travail toxique. Au total, 10 anciens employés révélaient les coulisses peu reluisantes du programme, entre salariés écartés après un arrêt maladie ou des jours de congés en raison d'un deuil mais également d'intimidations. Dans la foulée, "Variety" révélait que certains avaient vu leur salaire diminuer pendant la pandémie sans que cela ne leur soit expliqué. Warner Media a depuis annoncé avoir diligenté une enquête interne suite à ces révélations.
Jusqu'ici discrète, Ellen DeGeneres a finalement pris la parole en s'adressant par écrit aux salariés de son émission. "Au premier jour de notre émission, j'ai dit à tout le monde lors de la première réunion que 'The Ellen DeGeneres Show' serait un endroit de bonheur - personne n'élèverait la voix et tout le monde serait traité avec respect. Manifestement, quelque chose a changé, et je suis déçue d'apprendre que cela n'a donc pas été le cas. Et pour cela, je suis désolée. Tous ceux qui me connaissent savent que c'est l'opposé de ce en quoi je crois et ce que je souhaite pour notre émission", écrit l'animatrice, assurant que son succès est surtout celui de ses équipes.
Par ailleurs, Ellen DeGeneres annonce s'être associée à Warner Media dans l'enquête interne en cours, avec pour but de corriger les défauts, reconnaissant s'être éloignée du quotidien des employés au fur et à mesure des années. "Cela va maintenant changer et je m'engage à vous assurer que cela ne se reproduira plus", affirme-t-elle, avant d'évoquer certaines personnes de son entourage "qui parlent sur (son) dos" et la font passer pour ce qu'elle n'est pas. "Cela doit s'arrêter", prévient-elle. Selon "The Hollywood Reporter", un producteur exécutif accusé de faire régner cette ambiance devrait prochainement être écarté.