La colère de la candidate LR. Hier soir, en marge d'un déplacement à Calais, la représentante des Républicains à l'élection présidentielle, Valérie Pécresse, a déclaré qu'elle saisissait le Conseil supérieur de l'audiovisuel après l'annonce par le groupe TF1 d'un entretien en prime time demain soir avec le président de la République. La première chaîne et LCI proposeront à 21h05 une interview menée par Audrey Crespo-Mara et Darius Rochebin afin de dresser un bilan de son mandat et évoquer sa vision d'avenir. L'entretien d'une heure et demie a été enregistré dimanche dans les conditions du direct, depuis l'Elysée.
Ainsi, au micro de BFMTV, la présidente de la région Île-de-France a estimé qu'"on ne peut pas avoir un président candidat", "qui se fait ouvrir les chaînes de télévision" et "qui pendant des heures fait sa campagne", "alors même que ses adversaires doivent se contenter de cinq minutes de duplex pour lui répondre". "Ca n'est pas ça ma conception de la démocratie. Je demande au Conseil supérieur de l'audiovisuel de rétablir l'égalité des temps de parole et le fair-play démocratique dans cette élection", a-t-elle souligné.
Par ailleurs, Valérie Pécresse devait être l'invitée demain soir de "Face à BFM" sur BFMTV. En raison de l'annonce de cette interview présidentielle, l'émission a été reportée à une date ultérieure, imposant à la chaîne d'information une réorganisation de son calendrier.