Après "Brigade anonyme", Éric Cantona fait son retour sur M6 dans "Murder Club", diffusée à partir de ce mardi 29 octobre. Une série où humour et enquête se croisent au sein d’un duo aussi décalé que charismatique. Aux côtés de l’acteur, on retrouve Tiphaine Daviot, déjà aperçue dans "Les Randonneuses" et "En famille". Les deux comédiens incarnent des personnages que tout semble opposer mais qui partagent un objectif commun : regagner leur place au sein des services de police. Tiphaine Daviot interprète Amélia Delcout, une jeune inspectrice dont la carrière a débuté par une "énorme bourde" qui la relègue à des affaires insignifiantes, comme les poubelles incendiées. Cantona, quant à lui, se glisse dans la peau de Daniel Hansen, un célèbre profileur déchu qui tente de noyer ses démons dans l’alcool et les antidépresseurs.
L’apparence négligée de Daniel Hansen a de quoi surprendre. Cheveux longs et désordonnés, barbe hirsute et lunettes teintées : un look peu conventionnel pour un ancien profileur, mais qui fait écho à l’état de perdition de son personnage. Le comédien a tenu à composer lui-même cette allure singulière, en s’inspirant du chanteur des Doors. "J’ai envoyé à la production une photo de Jim Morrison," explique l’acteur à "Télé-Loisirs", en référence au légendaire rockeur décédé en 1971. "Il y a une très belle photo de lui avec les cheveux longs et des lunettes. D’ailleurs, je voulais que les miennes soient un peu plus fumées, mais il fallait que l’on puisse voir mes yeux." Par ce clin d’œil au chanteur, l'ancien footballeur confère une aura rock’n’roll à son personnage.
Pour mieux cerner son personnage, Éric Cantona, s’est servi de l’un ses anciens hobbies préférés : fréquenter les tribunaux pour assister à des procès. "Quand j’étais jeune, j’aimais bien aller voir des procès. J’aimais bien savoir comment les histoires se terminaient", confie-t-il. "C'était comme une enquête, et c’était mieux que de regarder un truc à la télé", raconte-t-il. "Je vais y retourner", indique-t-il encore. "Mais ce n’était pas des procès de serial killer même si je crois qu’on l’est tous un peu et que l’on se bat pour ne pas l’être", philosophe-t-il ensuite. "Le plus grand danger de l’homme, c’est l’homme, ce ne sont pas les requins. Ceux qui ont tué le plus d’hommes, ce sont les hommes ! D’ailleurs, ceux qui déclarent des guerres sont des serial killers", conclut-il.