Ils sont devenus mythiques. Depuis la deuxième saison de "Koh-Lanta", l'aventure se termine toujours de la même façon. Une longue course d'orientation suivie des fameux poteaux, une épreuve au cours de laquelle trois candidats doivent tenir debout le plus longtemps possible sur des poteaux fixés en mer. S'ils tiennent trop longtemps, la surface sur laquelle sont posés leurs pieds se réduit progressivement, jusqu'à ce qu'il n'en reste qu'un.
Pour nombre de candidats, les poteaux sont un objectif majeur, un rêve, et parfois un cauchemar pour ceux qui y parviennent. Mais, alors que "Koh-Lanta Fidji" débarquera à la rentrée sur TF1, et que le jeu d'aventures produit par ALP entamera alors sa 21e saison, l'heure n'est-elle pas venue de procéder à un renouvellement de cette épreuve ?
Car si les poteaux sont effectivement devenus mythiques, ils sont désormais attendus des candidats. Et un candidat qui sait ce qui l'attend dans "Koh-Lanta", c'est un candidat plus en confiance, qui peut prévoir à l'avance et affiner sa stratégie. Combien de fois avons-nous entendu, bien avant la finale, des candidats discuter de virer des filles au petit gabarit, a priori favorites pour les poteaux ? Ne sont-elles du coup pas fragilisées face à d'autres, juste parce qu'elles sont potentiellement plus dangereuses sur les poteaux ?
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Du côté d'ALP, la société de production en charge de "Koh-Lanta", on assure en tout cas que la question ne s'est même pas posée ! "Jamais ! Il s'est posé des questions mais pas celle-ci...", avoue ainsi à puremedias.com Alexia Laroche-Joubert, qui souligne que la France est le seul pays qui exploite le format à imposer cette épreuve en finale. "Je ne me vois pas arrêter les poteaux... Pourquoi arrêter quelque chose qui marche si bien ?", s'interroge-t-elle. Et quand on lui répond qu'un tel changement pourrait créer la surprise, aussi bien pour les candidats que les téléspectateurs, l'argument ne semble pas la convaincre. "La surprise, il ne faut pas la créer à la fin", assure ainsi la patronne d'ALP.