Les journalistes vont-ils bientôt devoir publier leur patrimoine, comme tous les candidats à la présidentielle ? C'est l'une des idées évoquées par François Fillon, ce matin, sur RMC et BFMTV. Interrogé sur la moralisation de la vie politique par Jean-Jacques Bourdin, le candidat s'en est pris aux médias et aux journalistes.
"Puisque on parle de la transparence, il faut de la transparence pour tout le monde ! Pour ceux qui ont des fonctions publiques, et pour ceux qui dans la presse se sont érigés en procureur ! A partir du moment où la presse juge les hommes politiques, les condamne sans leur donner la possibilité de se défendre, il faudrait savoir parfois quelles sont les conditions dans lesquelles vivent ceux qui les condamnent", a-t-il suggéré.
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Un peu plus tard, se disant "victime de calomnies", François Fillon a été interrogé sur son rapport aux médias pendant cette campagne. "Est-ce que faire siffler la presse, c'est un plaisir ?", lui a demandé Jean-Jacques Bourdin. "Je ne fais siffler personne", a assuré le candidat, demandant aux journaliste de "faire (leur) examen de conscience". Il a ensuite attaqué BFMTV "qui filme complaisamment les casseroles" apportées par ses opposants au début de ses meetings. "Il y a beaucoup de colère chez les gens qui ont eu le sentiment que on voulait éliminer le candidat qui porte le projet de la droite et du centre", a conclu François Fillon.