Il n'en veut pas à la presse. Libération raconte ce mercredi dans ses colonnes les derniers jours de François Hollande dans ses fonctions de président de la République. En cette fin de mandat, le locataire de l'Elysée assure ne pas regretter d'avoir "ouvert les portes et les fenêtres" aux "biographes" et aux "confesseurs".
"C'est quoi la formule déjà ? Un président ne devrait pas dire ça ? Mais on l'a fait comme ça et on continuera", déclare le chef d'Etat, avant de confier : "Moi j'aime la presse qui ne m'aime pas, souvent. Si je donne ma voix à la meute, que reste-t-il de la presse ? Même les canards les plus dégueulasses, je ne les méprise pas". Il enfonce le clou : "Les tweets, les réseaux sociaux, l'anonymat, non. Mais les articles signés, c'est la liberté", défend François Hollande à quelques jours de la victoire d'Emmanuel Macron.
Au cours de son quinquennat, le président élu en 2012 a vécu une relation compliquée avec la presse et les journalistes. En plus des articles incendiaires, François Hollande a dû faire face en janvier 2014 aux révélations de Closer sur sa relation avec Julie Gayet. Plus récemment, "Un président ne devrait pas dire ça", signé par Gérard Davet et Fabrice Lhomme, a révélé plusieurs confidences du chef d'Etat qui ont fait polémique, notamment celles sur les assassinats ciblés.