
Ce matin, L'Express indique Geneviève de Fontenay, présidente du Comité Miss France (groupe Endemol), a décidé de « claquer la porte ». Mais l'affaire paraît un peu plus compliquée et devrait même se conclure devant les tribunaux.
Dans un entretien à l'hebdomadaire Le Point, la célèbre dame aux chapeaux explique qu'elle a décidé d'attaquer Endemol aux prud'hommes pour « rupture de contrat ». Pas question de « supporter le saccage, le massacre, de l'image de Miss France », explique-t-elle, précisant qu'elle respectera ses engagements jusqu'à la fin du contrat. Dans un entretien au site lepost.fr, Xavier de Fontenay indique que sa « mère ne considère pas qu'elle a démissionné. Elle estime qu'Endemol a rompu le contrat qui les liait ».
Effectivement, dans sa lettre à Endemol, Geneviève de Fontenay écrit : « Vous ne me donnez d'autre choix que de prendre acte de la rupture de mon contrat à vos seuls torts. La date de première présentation de ce courrier marquera le début de mon préavis de trois mois que je compte bien entendu respecter ». Dans sa réponse, Endemol écrit : « Devons-nous en conséquence interpréter votre courrier comme une démission (...) et en tirer toutes les conséquences nécessaires ? »
Depuis plusieurs années, les polémiques entre Geneviève de Fontenay et Endemol, propriétaire et organisateur du concours, s'accumulent. On se souvient tous de Miss France 2009, Valérie Bègue. Au lendemain de la parution de photos suggestives, Mme Fontenay avait demandé sa destitution. Endemol et TF1 avaient refusé. Cette année, une nouvelle polémique est intervenue alors qu'un titre de presse a publié des clichés « pornographiques » de Miss Paris. Kelly Bochenko a été destituée de son titre mais Endemol s'est employé les services de la jeune fille dans le cadre de son émission La Ferme célébrités en Afrique.