M Pokora - Mise à jour
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Il y a deux ans, M. Pokora réalisait l'impensable. Avec [musique:279106 "MP3"], un album en anglais produit par le superproducteur Timbaland, le jeune chanteur R&B s'invitait dans la cour des grands, et les choses avaient plutôt bien démarré, avec un numéro un single, [musique:279104 "Dangerous"]. Mais la suite s'est moins bien déroulée, les singles suivants n'ont pas fonctionné, et M. Pokora s'est retiré des projecteurs.Aujourd'hui, il revient avec [musique:378936 "Juste une photo de toi"], premier extrait de son quatrième album, "Mise à jour", à paraître en août. A cette occasion, le chanteur a accordé un long entretien à Ozap. Il évoque ce nouvel opus, mais revient également sur [musique:279106 "MP3"], les attitudes de la presse qu'il a déplorées, ainsi que le rôle d'Universal, son ancienne maison de disques, qui a selon lui tout fait pour lui barrer la route. M. Pokora évoque également la crise du disque, l'évolution du R&B, et La Ferme Célébrités. Entretien.
Je trouve que ton premier single ressemble à du Sheryfa Luna...
On ne me l'avait pas encore dit. C'est vrai que c'est une ballade pop...
Y a la base au piano aussi...
Oui, c'est vrai. Moi, je pensais plus à une ballade comme "Take a Bow" de Rihanna. Je n'écoute pas trop de musique francophone, en fait, donc je pensais plus aussi à "Irreplaceable" de Beyoncé. Mais bon, après, il n'y a pas de problème.
Pourquoi revenir avec une ballade ?
Parce que je ne voulais pas sortir cet été un single pop/dance comme tout le monde, et être perdu dans tout ça. Pour moi c'était important d'avoir un morceau qui se démarque. Et puis c'est aussi parce que j'adorais ce morceau en écoutant mon album - ça fait partie de mon top 3 - même si au départ la maison de disques était plutôt partie sur un titre uptempo, comme "1, 2, 3".
C'est vrai que tu as lancé tous tes albums avec des titres uptempo. "Showbiz", "De Retour" et "Dangerous" étaient les premiers extraits de tes trois albums...
Et en même temps, je me suis rappelé que le single qui a le mieux marché de ma carrière, ça reste une ballade, "Pas sans toi". On me parle plus souvent de "Elle me contrôle", "De retour" ou "Showbiz", mais le single qui m'a fait vendre le plus d'albums, c'est "Pas sans toi". Et en concert, le titre qui est le plus chanté, c'est aussi "Pas sans toi". Je m'arrête de chanter et tout le monde chante, c'est un truc assez fou. Et puis il y a un refrain, une mélodie qui se retient, une histoire dans laquelle beaucoup de gens peuvent se reconnaître aussi. J'ai voulu arriver avec un truc plus cool, et comme les gens ne m'avaient pas entendu depuis un bout de temps, je voulais qu'ils se sentent concernés et pas arriver avec un truc uptempo dancefloor, le truc où on danse, les chorés machin, dans lesquels personne ne se reconnaît vraiment.
L'album s'appelle "Mise à jour". Pourquoi avoir choisi ce titre ?
Maintenant ça va faire sept ans que tout a commencé pour moi. C'est mon quatrième album. Comme on est dans l'ère de l'informatique, que les jeunes sont devant leur ordi du matin au soir, ils ont ce langage-là de l'informatique, et pour moi, c'était le même principe qu'une mise à jour d'ordinateur. Aujourd'hui j'ai 24 ans, bientôt 25, donc l'idée c'était de dire regardez ce que j'ai fait auparavant, aujourd'hui, il faut se remettre à jour, se remettre à niveau, et aussi se remettre en question. Mais ce n'est pas du tout une mise au point, c'est une mise à jour, une sorte de travail d'introspection sur moi-même.
Il y a aussi une mise à jour au niveau musical ? Le R&B est un peu en perte de vitesse, et la mise à jour se fait beaucoup par la dance aux Etats-Unis, avec Flo Rida, les Black Eyed Peas... Tu as essayé d'insuffler cette direction à certains des morceaux de l'album ?
Oui, mais j'avais déjà commencé à le faire il y a deux ans avec [musique:279104 "Dangerous"], les petits synthés électroniques, le pied droit qui revient. Il n'était pas aussi eurodance qu'aujourd'hui, mais c'est un truc que je voulais déjà amener sur le précédent album. Donc c'est une continuité de ce que j'avais commencé. Maintenant, c'est vrai que, depuis un an, il y a eu cette tendance de l'eurodance avec David Guetta qui est arrivé, les Black Eyed Peas qui ont fait exploser le truc... C'est drôle, parce qu'il y a deux ans, l'eurodance était un peu ringarde pour les gens. Aujourd'hui, tout le monde trouve ça génial, alors que David Guetta fait ce genre de musique depuis 4-5 ans. Et je trouve dommage qu'on ait besoin des Black Eyed Peas pour trouver ça génial, et réaliser que c'est de la musique agréable et divertissante. La raison pour laquelle les Américains sont à fond dedans, c'est parce qu'ils n'ont pas eu toute cette mouvance de dance qu'on a eue dans les années 90-95. Pour eux, c'est assez nouveau.
Tu es donc un défenseur de l'eurodance ?
Pas défenseur, non. Je défends toutes les musiques quand je sais que les mecs, ça fait cinq ans qu'ils se cassent la tête dessus et qu'on a pu cracher dessus en disant « c'est ringard », « c'est pour les beaufs », etc, et d'un coup, parce que t'as les Black Eyed Peas qui sont bien sapés, futuristes, tout le monde trouve ça génial et avant-gardiste.
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Tu parlais de ton album précédent, "MP3", qui n'a pas été un four, mais qui n'a pas non plus été un énorme succès. Comment vois-tu ses performances, avec deux ans de recul ?Je crois que la presse a été un peu dure. Pas toute la presse, parce qu'il y en a qui ont su faire la part des choses, sortir des vrais chiffres, et comparer vraiment avec ce qui est comparable. Parce que - et je ne donnerai pas de nom - il y avait des artistes qui avaient cartonné avec leur album précédent, qui ont vendu deux fois moins que "MP3" avec leur album sorti en même temps que moi, et ils reviennent aujourd'hui, mais personne ne leur dit que leur album précédent était un échec...
Pourquoi cette différence de traitement, selon toi ?
Je n'ai jamais fait monter la sauce, j'étais tranquillement parti faire mon truc aux Etats-Unis, mais les médias ont commencé à monter le truc. Du coup il y a eu des attentes énormes, parce que Timbaland, c'était juste le truc énorme à l'époque. Il avait bossé avec Justin Timberlake, Nelly Furtado... J'ai bossé avec lui avant Madonna même, alors que j'ai entendu des gens dire « Ah, il a attendu après Madonna, etc ». Alors que Madonna, j'ai entendu ses sons avant même qu'elle pose sa voix dessus, j'ai entendu ce qu'il préparait pour elle. Bref, il y a eu tellement d'attentes qu'au final, il y a une certaine presse qui a cassé à la mesure des attentes qu'avaient les gens. Et ce que je trouve dommage, c'est qu'ils ont cassé le côté échec commercial, entre guillemets - même si ce n'est pas un échec de vendre 12..000 albums en première semaine, si c'est un échec j'en veux tous les jours. "Dangerous", on ne peut pas non plus dire que c'est un échec, parce que c'est le seul numéro un de ma vie ! L'album est rentré septième, mais en même temps, devant, il y avait Les Enfoirés, il y avait Raphaël qui sortait de son million et demi de ventes, mes amis d'Universal que je venais de quitter ont fait exprès de mettre Amy Winehouse et Mika à -50% en face... Donc ceux qui avaient fait du 700-800..000 étaient en promo. Moi, je me suis retrouvé septième, forcément, je n'avais que des poids lourds devant.
Tu insinues qu'Universal a fait exprès de mettre ces albums en promo pour t'empêcher d'entrer trop haut ?
Mais clairement. Comment tu expliques que Amy Winehouse et Mika se retrouvent en promo pile la semaine où M. Pokora, qui vient de quitter Universal qui a les boules comme ça, sort son nouvel album ? C'est tout simplement pour faire reculer mon album. Après, je ne vais pas raconter tout ce qu'ils ont fait pour me mettre des bâtons dans les roues, que ce soit des émissions télé, des programmations... Est-ce qu'on m'a vu dans l'émission Les Disques d'or alors que j'étais disque d'or ? Dans l'émission, ils recensent tous les disques d'or possibles et imaginables, même ceux qu'on ne connaît pas, alors comment tu expliques qu'un an auparavant, je faisais toutes les télés sans problème, et là on ne montre même pas mon album en disant « voilà, il est recensé dans les disques d'or de l'année » ? Maintenant, c'est du passé, je m'en fous, j'avance. Moi, mon truc, c'est faire de la musique et me faire plaisir.
Tu parlais de la presse, tout à l'heure. Tu as l'impression qu'il y a eu des attaques injustes ?
Il y a une certaine presse, oui, qui n'a pas été juste. Je pense surtout à Paris Match, qui a fait un article très cassant, fondé sur des faux chiffres, qui annonçait que les 5 titres de Timbaland avaient coûté 800..000 euros ! Je te dis, si tous mes albums confondus ont coûté 800..000 euros, c'est le bout du monde, déjà. 800..000 euros, c'est juste le tarif d'un album de Madonna, ou d'une superstar internationale, avec des hôtels douze étoiles ! C'est juste improbable. Donc déjà, ça, ça a foutu une espèce de vibe bizarre, et après j'ai dû me justifier sur un truc que je n'avais même pas dit. Et ensuite, le problème qu'il y a eu, c'est que juste sur un single, j'ai vendu 70..000 albums. Sur toute l'exploitation de l'album, bien sûr, ce n'est pas grand-chose comparé aux 300..000 de l'album d'avant. C'est un échec commercial compte tenu de l'investissement qui a été fait, par rapport à tout ce qu'on a fait dans les clips, la promo, tout ça.
Justement, pourquoi penses-tu que les singles suivants n'ont pas fonctionné ?
En fait, chez EMI, le passage au deuxième single a coïncidé avec un plan social. La moitié des effectifs ont été virés. Du coup je me suis retrouvé à devoir switcher sur un single à un moment où plus personne n'était là. Tout a été mis en suspens chez EMI pendant deux mois, c'était un bordel pas possible. Du coup, je suis parti à l'étranger, pour au moins faire le boulot là-bas puisque je ne pouvais pas le faire en France. Donc il n'y a qu'un single qui a été travaillé en France, et je me retrouve avec 70..000 ventes. Il y a pire ! Ce que je regrette, c'est qu'on n'ait pas plus parlé de la qualité de l'album. Moi je fais de la musique, donc ce que je veux entendre, ce n'est pas que je suis entré septième en première semaine.
Tu aurais préféré qu'on critique l'album sur des critères musicaux...
Oui, je voulais qu'on me dise si mon album était bien fait. Si j'ai eu raison de partir là-bas artistiquement. Et j'aurais peut-être voulu qu'on reconnaisse un peu plus le fait que quand je suis allé là-bas, j'y suis allé tout seul, et qu'on reconnaisse la démarche que j'avais faite, de me bouger les fesses, d'aller à la rencontre des producteurs avec mon DVD, mes singles, mon historique, de leur dire « Voilà, je suis ça, voilà ce que j'ai fait, est-ce que ça vous dit, moi j'ai vraiment envie de travailler avec untel »... J'aurais aimé qu'on parle plus de ça plutôt qu'on invente des chiffres. D'ailleurs, comment voulez-vous que je mette 800..000 euros dans un album alors que je n'étais même pas signé en maison de disques ? Si j'avais cette somme à mettre dans un album, c'est que je peux me permettre une villa de rêve sur une île déserte ! Ca voudrait dire que j'ai des millions de côté, donc j'arrête la musique et je rachète un club de foot. C'est ça que je regrette. Au final, tu te casses la tête pour faire ce que personne n'avait fait en France, de travailler avec des producteurs vraiment énormes à l'international, et c'est plus de la jalousie que de l'objectivité ce qu'une certaine presse a fait. Je pense que mon ambition a été prise pour de la prétention. Heureusement, j'ai eu après l'étranger, qui m'a permis de m'épanouir, de vendre des albums, de faire des concerts...
Et justement, qu'est-ce que ça a donné à l'international ?
A l'export, on est à quasiment 200..000 albums. "Dangerous" a été trentième de l'airplay européen donc ça a été une belle victoire pour moi, qui n'avais jamais traversé les frontières francophones. Et d'arriver au Mexique, d'être numéro 3 des ventes, 1..000 personnes à un showcase où je fais quatre titres, c'était l'hallu. Faire des talk-shows sur les plus grandes chaînes de télé du Mexique, avoir un accueil de folie, avoir des fans qui attendent en bas de l'hôtel alors qu'un mois avant, j'étais inconnu, c'est ça qui était beau. Je suis allé 7-8 fois en Allemagne, une dizaine de fois en Pologne, j'ai reçu même l'équivalent de leurs NRJ Awards. Heureusement qu'il y a eu ça pour m'épanouir. Ca m'a blessé qu'on ne reconnaisse pas ces efforts en France.
Tu sembles vraiment avoir eu du mal à accepter ça...
Oui, c'est vrai. Et puis c'est surtout que ce n'est que de la musique. Des fois j'ai l'impression d'avoir commis un crime contre l'humanité ! Quand je vois ou que j'entends certaines choses qui ont été dites, on dirait que j'ai attendu leur mère pour la frapper à la sortie du boulot. T'as des artistes engagés, tout ça, moi je fais du divertissement, je veux faire danser les gens, j'ai envie de toucher la gent féminine parce que les rapports hommes-femmes m'inspirent énormément. Et c'est aussi ce public-là qui est sensible au genre d'artistes que je suis. Donc au final, tu te dis que c'est fou les proportions que ça prend.
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On parlait des ventes de disques tout à l'heure. Aujourd'hui, le numéro un des ventes de singles physiques en France vend 2..000 exemplaires...
C'est pour ça que je n'ai pas sorti le nouveau single en physique. Et je crois que d'ici 2-3 mois, il n'y a plus aucune maison de disques qui sortira de singles. Ca leur coûte maintenant plus cher de préparer la sortie physique que ce qu'ils récupèrent en ventes. Donc le single n'est disponible qu'en digital.
Et quand tu vois, toi qui es allé à l'étranger, qu'en France les ventes digitales sont bien moindres qu'ailleurs, qu'en penses-tu ?
En France, on est toujours en retard dès qu'il y a un truc qui se passe quelque part. C'est la même chose que pour la musique. Il a fallu les Black Eyed Peas pour qu'on dise que David Guetta c'est un génie. Il faut attendre quoi, qu'on vende deux singles par semaine pour se rendre qu'en fait il faut aller sur le digital ? Quand tu vois en Allemagne, les cartons que c'est en digital... C'est chiant ! Je trouve ça déprimant le fait qu'on soit toujours sur la réaction plutôt que sur l'action. On est toujours passif. On est peureux, et c'est ce que je regrette. En France on a un frein à main, on est trop conservateur, on ne s'ouvre peut-être pas assez. C'est un peu frustrant pour un artiste.
Est-ce qu'il n'y a pas aussi une culture du piratage, d'autant que, comme tu le disais toi-même, tu fais de la musique de divertissement, pas de musique "sérieuse", et que les gens ont alors tendance à dire "Moi, je ne vais pas payer pour ça" ?
C'est vrai que ma génération s'est un peu fait chambrer pour les paroles, tout ça, mais est-ce que ces mêmes personnes qui critiquent se rendent que, tous les soirs, ils dansent comme des abrutis sur « ce soir, ça va être une bonne soirée » (qui sont les paroles de "I Gotta Feeling", des Black Eyed Peas, ndlr), alors qu'ils nous allument de l'autre côté ? Moi je n'ai aucun problème avec ces paroles-là, pour moi la musique c'est un divertissement. Moi je m'en foutais à l'époque quand Claude François chantait "Le lundi au soleil" et qu'il vendait des millions de disques, et que tout le monde avait la pêche. Bien sûr que la plume française est une très belle plume et qu'il faut la respecter, et qu'il y a des auteurs magnifiques. Maintenant, il y a des artistes qui sont faits pour divertir les gens. Et cette musique-là, c'est aussi celle qui te propose les plus beaux shows en concert. Ce ne sont pas forcément les chanteurs engagés qui te proposent les plus beaux shows, dont tu ressors au bout de deux heures en te disant "Ouah, j'en ai eu pour mon argent, j'ai pris des effets dans tous les sens, des chorés, c'est un vrai spectacle". C'est un peu paradoxal tout ça.
En termes de notoriété, il y a pas mal d'émissions dans lesquelles on fait appel aux célébrités. Est-ce que toi, par exemple, on t'avait proposé La Ferme Célébrités en Afrique, et est-ce que c'est le genre de choses auxquelles tu es réceptif ?
On me l'a proposé, oui. Et j'ai dit non. Quel est mon intérêt d'aller dans La Ferme ?
D'exister médiatiquement ?
Les gens me connaissent, ça ne fait pas dix ans que je suis parti. Tout se passe bien pour moi, j'ai vendu assez d'albums et eu assez de récompenses pour estimer au bout de sept ans que j'ai pu asseoir quelque chose de concret, et pouvoir partir sur ces bases-là. Je ne suis pas en galère d'argent non plus, donc je ne vais pas aller prendre un chèque et montrer ma tête à la télé. Moi, je demande juste aux gens d'écouter ma musique et de partager ça avec moi. Je n'ai pas envie qu'on me voie en train de ramasser les crottes des girafes, d'aller traire les vaches... Ca m'intéresse pas ! Dans ce cas, je m'achète une ferme en province et des animaux.
Et l'argent récolté pour les associations humanitaires, c'est plus un prétexte ?
Le côté associatif, il ne passe qu'au second plan dans ces émissions-là, je suis désolé. Les personnalités qui y vont, si elles veulent rester le plus longtemps possible, c'est plus pour le chèque qu'elles vont toucher que pour les associations. Ce n'est pas mon truc. Mais bon, quand on me demande mon avis là-dessus, c'est comme quand on me demande ce que je pense du président. Je ne vois pas en quoi mon avis est plus pertinent que celui du boucher du coin.
Tu es un personnage public...
Oui, mais je n'ai pas la science infuse, et ce n'est pas parce que moi j'ai dit ça que c'est génial et qu'il faut le faire. Maintenant, aller dans La Ferme Célébrités... je trouve ça un peu ridicule en fait. D'aller s'enfermer dans un truc et de se prendre le chou avec des gens. Mais oui, on me l'a proposé. Ils proposent d'abord aux gens qui sont dans l'actualité, et puis ils voient bien qu'ils disent non, donc ils se retrouvent avec des gens qu'on ne connaît même pas. Et puis il y a des gens aussi, je ne pense pas qu'ils avaient besoin de ça. Je pense à David Charvet, par exemple. Il a dû gagner assez avec Alerte à Malibu pour ne pas avoir besoin d'y aller, surtout que c'est très risqué, tu peux en ressortir avec une image complètement pourrie.