Jamel Debbouze ne chôme pas. Alors qu'il a produit cinq numéros de "Jamel Comedy Kids", diffusés du 19 au 23 décembre prochains sur Canal+ en access, l'humoriste et producteur annonce à nos confrères de "Média+" qu'il a d'autres projets avec la chaîne cryptée, cette fois en prime time, pour la rentrée prochaine. "Quand le bateau tangue un peu, j'ai le sentiment qu'il faut faire bloc. C'est là où l'on est justement le plus utile. Avec ce que traverse la chaîne aujourd'hui, je me dis que c'est vraiment ma famille et ma maison. Vous verrez, Canal+ a de très belles années devant elle", a-t-il assuré au passage au sujet des turbulences que subit le groupe.
Mais Jamel Debbouze ne compte pas s'arrêter là. S'il rêve d'une émission en direct pour les 10 ans du "Jamel Comedy Club", un autre projet l'obsède : donner une suite à "H", la série diffusée sur Canal+ entre 1998 et 2002. "J'ai très envie de faire 'I', la meilleure série après 'H' (1998-2002). J'y pense depuis quelque temps. J'aimerais revenir dans une sitcom, accompagné de tous les talents que j'ai pu rencontrer ces dernières années et qui sont très drôles", a-t-il expliqué à nos confrères de "Média+".
"Je n'ai pas encore présenté le projet à Canal+, mais ça ne saurait tarder. La grande idée d'Alain De Greef à l'époque, a été de mettre Eric et Ramzy, Jamel Debbouze, Catherine Benguigui, Sophie Mounicot et Jean-Luc Bideau dans le même bocal. Nous tournions en public, nos prestations étaient transcendées. Les rires n'étaient pas du tout rajoutés, ils sont réels. C'est une expérience qui me réveille encore la nuit. 'H' ne m'a jamais quitté et la suite est déjà dans mon esprit", assure-t-il.
Ce n'est pas la première fois que Jamel Debbouze avoue être nostalgique de l'époque "H". "Mon rêve, si demain on me propose de faire une série à la 'H', enregistrée en public, je fonce. On est des gens de la scène. Et quand on se retrouvait devant un public, ça nous grisait. Le mec qui a eu l'idée de nous filmer à ce moment-là, c'est un génie. On nous a filmé en train de faire les cons, on nous a filé un public pour nous booster et c'était que du bonheur", expliquait-il l'an dernier à nos confrères de "Pure Break".