Gros coup de gueule ce matin sur RTL de Jean-Michel Aphatie. Dans sa chronique quotidienne de 06h52, "C'est juste mon avis", l'intervieweur politique s'en est ainsi pris violemment à l'exposition "Paparazzi! Photographes, stars et artistes" organisée jusqu'au 9 juin prochain par le Centre Pompidou-Metz.
Quelques semaines après "l'affaire Closer", le journaliste en a ainsi profité pour se lancer dans une longue diatribe contre les paparazzis mis à l'honneur par cette exposition. "C'est une insulte aux valeurs que nous avons en commun. Le travail mis à l'honneur par ce musée national, c'est un travail de voleurs de photos que pratiquent des gens qui espionnent, qui fliquent et traquent des personnalités connues, qui arrosent d'argent des indicateurs sans morale, qui corrompent des gens faibles, qui mentent et truquent dès que ça sert leur petit commerce. Et c'est cela que l'on nous présente à partir d'aujourd'hui à Beaubourg-Metz comme un travail artistique !" a protesté, très remonté, Jean-Michel Aphatie. Avant d'éructer : "Que la honte soit sur les organisateurs !".
Le chroniqueur du "Grand Journal de Canal+" a ensuite critiqué le "machisme d'une telle exposition". "Un carré est réservé aux femmes qui ont été traquées par les paparazzis : Brigitte Bardot, Britney Spears et d'autres femmes" a expliqué Jean-Michel Aphatie. Avant de s'énerver une nouvelle fois : "Lady Diana est dans cette exposition et elle est MORTE de cette traque des paparazzis ! Et il y a un carré spécial pour nous présenter cela ! Des femmes traquées comme des bêtes, eh ben il y a un enclos pour elles. C'est scandaleux !", s'est-il indigné. Il vise directement Aurélie Filippetti : "Comment la ministre de la Culture peut-elle cautionner cela ?".
Jean-Michel Aphatie a conclu avec une réflexion plus générale sur le métier de journaliste. "Il faudra bien un jour que l'on s'interroge sur le journalisme français et sur les valeurs qui sont les siennes. Au nom de la recherche de la vérité et du souci d'informer, nous pouvons voler des photos, nous cachons des caméras, nous enregistrons des gens à leur insu et nous accusons sans preuve. Aucun corps de métier en France ne travaille comme ça. Des serruriers aux bouchers, vous pouvez tous les passer. Il n'y en a pas un qui fait ça !". Et le journaliste de conclure son réquisitoire : "A vivre sans morale, on vit sans honneur". puremedias.com vous propose de revoir ce coup de gueule.