Chaque dimanche à 19h, puremedias.com est partenaire des "Dessous de l'Ecran", l'émission médias de RTL. Hier, Philippe Robuchon et Benoît Daragon ont reçu Jean-Pierre Pernaut, le présentateur du journal de 13 Heures de TF1.
Le journaliste est revenu sur les attentats de Bruxelles, minimisant les quelques ratages dans la couverture du drame par les médias. "Il y a toujours eu des dérives. On pense à l'affaire Kouachi et à cet otage dont les médias n'auraient pas dû parler. Il y a eu des dérives dans le passé, sur des drames en Colombie, sur des drames en Roumanie. Il y a eu des erreurs sur tous les drames de l'histoire des médias. A chaque fois, on met en place des systèmes pour ne plus faire d'erreurs. Mais parfois on s'emballe. On apprend quelque chose au fil des années", a confié celui qui relance ce midi l'opération SOS Village.
Jean-Pierre Pernaut, qui officie à TF1 depuis 42 ans, est revenu sur sa longévité exceptionnelle au sein de la première chaîne. "On n'est jamais intouchable. On se bagare chaque jour pour être les meilleurs. Et on se remet en cause tous les jours. (...) Le départ de Claire Chazal a été un choc car il y a très peu de changements sur l'antenne de TF1 ces 30 dernières années. Patrick et Claire sont partis après être restés très longtemps. Un jour, ça marrivera aussi. Ce n'est pas moi qui vais décider de toutes façons, c'est Gilles Pélisson et le public", a-t-il affirmé. Jean-Pierre Pernaut a par ailleurs dénoncé la polémique sur le jeunisme à la télévision. "Je crois que les médias se sont emballés au moment du départ de l'ami Lepers. Mais je crois au contraire qu'il n'y a jamais eu autant de séxagénaires et de septuagénaires à la télévision qu'aujourd'hui !", a-t-il lancé.
A l'issue de cet entretien, un débat a eu lieu sur les "Tontons flingueurs" et tous les films multi-rediffusés.
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