Ces dernières années, Jean-Pierre Foucault a cantonné ses apparitions à la présentation de "Miss France" et du "Loto" sur TF1. L’animateur de 76 ans a accepté de faire une infidélité à sa chaîne en se lançant un nouveau défi. Ce samedi 12 octobre 2024, il signera pour France 3 ses premiers de comédien en donnant la réplique à Alexandra Vandernoot et Garance Thénault dans "Meurtres sur la Côte bleue".
L’animateur emblématique de "Qui veut gagner des millions ?", jeu dont la Une a récemment célébré les 25 ans à l’occasion de deux soirées spéciales animées par Arthur, a-t-il reçu l’accord de sa chaîne pour jouer la comédie à la concurrence ? La réponse est oui comme il l’a confié à nos confrères de Télé Loisirs. "Dès que la production et France 3 m’ont sollicité pour ce rôle, je suis allé voir TF1, ma maison depuis 1987. Je leur ai dit 'voilà ce qu’on me propose', et, très élégamment, ils m’ont donné leur autorisation", a-t-il expliqué.
Les premiers pas de comédien de Jean-Pierre Foucault risquent de ne pas être sans conséquence pour TF1. Il est fort à parier que France 3 s’impose au sommet des audiences avec "Meurtres sur la Côte bleue". Vu la popularité de l’animateur auprès du public et le succès de ses fictions policières du samedi soir, la chaîne publique a de fortes chances de reléguer à la deuxième place le lancement de la "Star Academy 2024". C’est ce qui s’était produit lors du premier prime de l’édition 2023 du télé-crochet de Nikos Aliagas le samedi 5 novembre. France Télévisions, qui avait exceptionnellement choisi de proposer sur France 2 la fiction "Mort sur la piste" avec Jason Priestley (Beverly Hills) en guest événementiel, s’était facilement classé leader des audiences en mobilisant la présence de 4,64 millions de téléspectateurs, soit 23,8% de l’ensemble du public, selon des chiffres de Médiamétrie.
TF1 s’en était retrouvée reléguée à la deuxième place avec le lancement de la saison 11 de la "Star Academy". La première partie de l’émission avait suscité la curiosité de 3,76 millions de téléspectateurs (18,7% du public), tandis que la seconde avait fédéré la présence de 3,1 millions de personnes (20% du public). La Une avait pu se consoler du leadership sur les femmes de moins de 50 ans responsables des achats, cible très prisée des annonceurs où ses parts de marché s’étaient successivement élevées à 31,1% et 33,9%.