438 tweets et puis s'en va. Ce week-end, l'ex-humoriste, rallié au FN depuis 2003, avait comparé François Hollande à Hitler dans un tweet. Dénonçant "les méthodes du PS" contre les candidats FN aux élections départementales, Jean Roucas concluait son tweet par "Heil Hollande !". 140 signes qui ont suscité un tollé. Le Théâtre des 2 Ânes, par la voix de Jacques Mailhot, s'est par exemple désolidarisé du comédien. "Le théâtre a toujours respecté les opinions politiques de chacun de ses pensionnaires mais il ne peut cautionner de tels propos infamants pour la République et ses représentants", a-t-il expliqué, mettant fin à sa participation à la pièce dans laquelle il jouait, "France-Hollande, zéro partout".
Agacé par la polémique suscité par son tweet, Jean Roucas a posté de nouveaux messages, assurant qu'il voulait "juste attirer l'attention sur le coté facho des agressions subies par le FN", sans comparer le Chef de l'Etat à Hitler. "J'ai oublié qu'en France, seuls les humoristes de gauche ont le droit de s'exprimer, fustige-t-il. Je ne twitterai plus désormais", a-t-il écrit le 30 mars sur le réseau social.
Reprenant les arguments de Jean Roucas, Marine Le Pen lui a apporté son soutien, dénonçant une liberté d'expression "à géométrie variable". Un point de vue avancé aussi par Stéphane Guillon, après son tweet controversé sur le crash de l'A320. La présidente du Front National rappelle par ailleurs un épisode précédent où Guy Bedos l'avait comparée à Hitler, sans susciter de réaction.