Jim Carrey semble désormais vouloir calmer le jeu. L'acteur américain, farouche opposant aux armes à feu, était ces derniers mois parti en campagne sur son compte Twitter contre les partisans du port-d'armes aux Etats-Unis. Son engagement s'était particulièrement durci après la tuerie de l'école Sandy Hook en décembre dernier, au cours de laquelle 28 personnes avaient trouvé la mort dont 20 enfants.
L'acteur américain avait ainsi traité sur le célèbre réseau social les pro-armes à feu américains de "gros cons sans coeur, refusant de changer d'avis pour la sécurité de nos enfants". Le 17 décembre, il avait également affiché sa position sur le sujet en postant ce message : "20 fusillades par an aux Etats-Unis. Vous êtes OK avec ça ? Moi non". En mars, l'acteur de "The Mask" relançait le débat sur les armes en apparaissant dans un sketch diffusé sur le site "Funny or Die". Dans cette vidéo, Jim Carrey se moquait ouvertement du lobby américain des armes et d'un de ses plus célèbres porte-paroles, l'acteur Charlton Heston.
Plus récemment encore, en juin dernier, Jim Carrey s'etait désolidarisé de la promotion de "Kick-Ass 2", film dans lequel il joue et qui sortira en août prochain. Il avait expliqué, toujours sur son compte Twitter, que ce long-métrage était trop violent pour lui, surtout après la tuerie de Sandy Hook : "J'ai fait Kick-Ass 2 un mois avant la tuerie de Sandy Hook et aujourd'hui, en toute bonne foi, je ne peux plus supporter ce degré de violence". Puis, dans un autre message publié juste après, il s'expliquait : "Je n'ai pas honte (du film), mais les événements récents ont changé des choses dans mon coeur".
Depuis dimanche dernier, l'acteur joue l'apaisement. Sur Twitter, le comédien a ainsi posté le 7 juillet un message d'excuse à l'attention des partisans américains des armes à feu : "Fans des fusils d'assaut, je ne suis pas d'accord avec vous et je n'ai pas peur de vous mais je vous aime et je suis désolé de vous avoir insulté quand j'étais énervé. J'avais tort". Quelques instants plus tard, il postait un autre billet sur le même ton lénifiant : "Par ailleurs je n'ai pas besoin d'un gestionnaire de crise, juste d'une conscience. Insulter les gens est inapproprié même si ma position sur les armes d'assaut n'a pas changé".