Il a offert de nombreux beaux duos aux Enfoirés, en seulement trois participations. Johnny Hallyday a en effet intégré la troupe d'artistes pour les concerts au profit des Restos du Coeur en 1989 puis est revenu en 1997 et 1998. Depuis, l'interprète d'"Allumer le feu" n'est plus revenu donner de la voix pour l'association. Interrogé par nos confrères du Parisien Magazine, Johnny Hallyday explique les raisons qui l'ont poussé à ne plus participer aux concerts des Enfoirés après 1998.
"Parce que trop de gens y vont, qui ne sont pas de ce métier", se justifie ainsi Johnny Hallyday, avant d'expliquer ne pas vouloir se rendre ridicule. "Me déguiser en clown, moi, non merci", lâche-t-il. En revanche, l'artiste n'a suivi que d'un oeil la polémique autour de l'hymne 2015 des Enfoirés, "Toute la vie", accusé d'être une chanson anti-jeunes et réac. "J'ai seulement vu l'interview qu'a donnée Jean-Jacques (Goldman, ndlr) au 'Petit Journal'. Il a bien fait de faire ça : il a tourné la polémique en dérision", déclare-t-il.
"Ce n'est qu'une chanson. C'est injuste. Il se donne du mal. Et ça nourrit quand même beaucoup de gens, les Restos du coeur", poursuit Johnny Hallyday, qui donne également son avis sur le climat actuel en France. "C'est compliqué de me prononcer depuis Los Angeles. Il fait beau, je suis un peu à l'abri des problèmes. Mais c'est vrai que la France ne se porte pas très bien", se contente de répondre celui qui était dans la capitale lors des attentats de janvier dernier.
"Ca m'a choqué, beaucoup. J'étais catastrophé. Je veux dire, c'est horrible, cette histoire est horrible. A notre époque, comment ça peut arriver ? En plus, j'étais très copain avec Wolinski", raconte Johnny Hallyday, confiant avoir discuté avec Jamel Debbouze, également "très affecté". "Les gens pensent qu'on prend la parole pour se faire mousser. Pas du tout ! On a des choses, là. Mais, au moment du rassemblement, j'étais rentré à Los Angeles. J'ai trouvé ça formidable. Dany Boon, lui, qui était ici au moment des attentats, est rentré en France pour la marche. Si j'avais pu rester à Paris, je serais allé place de la République", affirme-t-il.