La muflerie de Jean-Luc Lahaye va avoir des conséquences judiciaires. Lundi, le chanteur a été condamné à un an de prison avec sursis pour corruption de mineure. La justice française lui reproche d'avoir incité une jeune fille de 15 ans à prendre des postures suggestives lors d'échanges vidéos sur Facebook. Le soir-même, Jean-Luc Lahaye s'est rendu sur RTL pour commenter sa condamnation. D'abord soulagé que les chefs d'accusation de détention d'images pédo-pornographiques et de propositions sexuelles à une mineure de moins de 15 ans n'aient pas été retenus, l'artiste s'est ensuite défendu d'une bien curieuse façon.
"C'est beaucoup trop. C'est un rendu en demi-teinte que je ne comprends pas", a commencé par expliquer l'interprète de "Femme que j'aime", précisant toutefois : "Je peux avoir une relation consentie physique avec une majeure sexuelle de 15 ans. C'est la loi et je ne suis pas attaquable sur ça".
Et lorsque Marc-Olivier Fogiel a directement remis en cause les moeurs de son interlocuteur, en revenant sur une précédente affaire impliquant là-aussi des filles très jeunes, le chanteur de 63 ans n'a pas hésité à se moquer des femmes de sa génération. "Et il faudrait que je me tape Julie Pietri ? Non merci", a-t-il ainsi lâché, avouant que sa préference allait plutôt vers une fille de 20 ans que de son âge. "J'ai toujours aimé les filles plus jeunes que moi. C'est peut-être le syndrome de lolita mais c'est comme ça. Je ne suis pas le seul !", a conclu Jean-Luc Lahaye.
Cette sortie très élégante n'a pas plu à Julie Pietri, d'autant que les deux artistes se sont déjà côtoyés à plusieurs reprises sur les tournées "Stars 80". Joint mardi soir par BFMTV, l'avocat de la chanteuse de 58 ans a ainsi annoncé que sa cliente allait engager une procédure en diffamation à l'encontre de Jean-Luc Lahaye. "Madame Pietri en fait une affaire de principe. Il y a des choses qui ne sont pas dicibles", a expliqué l'avocat, ajoutant que Julie Pietri se sentait victime "d'une atteinte grave à sa réputation et à son honneur".