Les Simpson s'invitent dans la campagne présidentielle française ! L'association Greenpeace s'est inspirée de l'univers du dessin animé pour sensibiliser à la cause écologique et au réchauffement climatique. Dans une vidéo de deux minutes, elle a imaginé un débat politique entre François Hollande, François Fillon, Marine Le Pen, Jean-Luc Mélenchon et Yannick Jadot, animé non pas par David Pujadas, mais le journaliste Kent Brockman, créé par Matt Groening.
Après une apparition de Donald Trump et Yann Barthès, le présentateur de l'émission baptisée "Qui sera le prochain ?" lance un débat autour de la protection de l'environnement. "Le nucléaire assure à la France une indépendance énergétique, qui est une source d'énergie inépuisable", répond d'abord François Fillon avant qu'un petit crocodile habillé en cosmonaute sorte de son cerveau : "J'aurais dû le passer au contrôle technique."
"Oui, monsieur ! Moi, je sais, il est temps que l'on se lève contre l'impérialisme, combattons les climato-sceptiques qui ne pensent qu'à s'enrichir, suivez-moi et gagnons notre liberté", crie Jean-Luc Mélenchon, se costumant en Superman. Au tour de Marine Le Pen, dont le visage est plus proche de celui de son père, qui "propose l'asile politique à tous les ours blancs, afin de remplacer les ours de couleur qui envahissent nos belles montagnes."
François Hollande, qui a depuis renoncé à un second mandat, apparaît devant son pupitre avec un casque sur la tête : "Avant de partir, ma dernière mesure sera d'équiper la fonction présidentielle d'un scooter électrique. Moins de pollution, mais plus de style !" Alors que Kent Brockman clôture son émission, Yannick Jadot, le candidat écolo surgit pour prendre la parole, mais le journaliste le stoppe net, lui signifiant que le programme est terminé.
Dans un communiqué, Greenpeace explique la raison de cette parodie : "Ces Simpson bien français se lancent dans une campagne qui ressemble à un jeu ridicule ou ce qui importe reste la petite phrase, la promesse, le dernier sondage, où chaque candidat est prisonnier de sa caricature... et encore plus en ce qui concerne l'environnement."