Dans le show-business, il n'y a pas d'amis. Lundi soir, les téléspectateurs auront le choix pour suivre l'interview choc du Prince Harry. Le membre de la famille royale en exil a accordé deux interviews télévisée, une à la chaîne américaine CBS et l'autre à la britannique ITV.
En France, c'est TF1 qui a hérite de la plus longue, puisqu'ils diffuseront les 90 minutes d'entretien d'ITV présentée par le journaliste Tom Bradby. Un programme diffusé lundi 9 janvier à 23h10, après leur nouvelle série "Lycée Toulouse-Lautrec". Sauf que... M6 n'a pas prévu d'attendre aussi tard. Dans un communiqué envoyé vendredi soir, la sixième chaîne annonce une édition spéciale du 19:45 présentée par Xavier de Moulins. La chaîne a obtenu les droits de l'autre interview, celle de CBS présentée par Anderson Cooper. Soit une diffusion deux heures plus tôt. Les deux groupes qui avaient pour projet de fusionner ne s'épargnent rien.
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Pour les diffuseurs, mettre la main sur ces interviews est la garantie d'un succès d'audience. La dernière interview de Meghan et Harry pilotée par Ophrah Winfrey en 2021 avait captivé 17 millions d'Américains. À l'époque, c'est TMC qui avait rediffusé la séquence. Selon Médiamétrie, la chaîne avait hérité d'1,46 million de téléspectateurs, soit une belle part de 6,3% du public. Pour TF1, qui compte capitaliser sur le lancement de sa nouvelle série pour dynamiser le créneau tardif, l'arrivée de M6 rebat les cartes. Difficile de savoir si le public ne sera pas tenté d'aller regarder le programme diffusé plus tôt.
La grande inconnue reste ce que confiera le Prince Harry. A priori, les deux interviews porteront sur des thèmes similaires. Les premiers extraits promotionnels partagés sur les réseaux montrent le prince attristé par ses confidences sur sa vie de famille. "Il ne fallait pas que ce soit comme ça. Je veux une famille, pas une institution. Ils ont l'impression qu'il vaut mieux nous garder, d'une manière ou d'une autre, comme les méchants. Ils n'ont montré aucune volonté de se réconcilier. Je voudrais récupérer mon père. J'aimerais que mon frère revienne", peut-on voir. Au Royaume-Uni, les détracteurs de la couronne trépignent.